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Toulon toujours là

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Éliminé prématurément de la Coupe d'Europe, pas toujours impérial en Top 14, le RCT n'a pas dominé son sujet autant que les années précédentes. Pourtant, les Toulonnais viennent de terminer la phases régulière à la deuxième place et sont encore une fois des concurrents très sérieux.

Au soir de la 25e journée, Toulon était 4e derrière Montpellier et le Racing. La qualification pour les demi-finales n'était plus entre les mains toulonnaises et devenait conditionnée à un enchaînement de résultat favorable. Une situation qui faisait même dire à Mourad Boudjellal que « la seule façon de sauver la saison était de jouer un quart de finale à Mayol » car il ne « [tenait] pas à finir dans les deux premiers ». Quatre-vingts minutes plus tard, tout s'est passé comme espéré et le discours présidentielle a changé : « Avec tous les blessés, je me dis, finalement, que ce n’est pas plus mal d’aller directement en demi-finale. Ça va nous permettre de récupérer un peu. »

Au de-là de la provocation, ces déclarations de Mourad Boudjellal sont symptomatiques d'une année éprouvante dans le Var. La défaite en quart de finale d'une compétition dont Toulon était le triple tenant du titre a fait du mal. Le début de saison sans les mondialistes aussi. Et pourtant, comme depuis trois ans, Toulon regardera son futur adversaire en demi-finale passer par un barrage. Sauf que cette année, Toulon semble faire moins peur. Avec les grosses saison de Clermont, Montpellier et le Racing et les très bonnes dynamiques de Castres et Toulouse, Toulon ne fait plus figure d'épouvantail.

 

Giteau facteur X

Il faut dire que les mauvaises nouvelles continuent d'affluer sur la Rade avec un flot régulier. Après les fins de saisons prématurées de Juan Smith, Drew Mitchell et Leigh Halfpenny, Toulon va devoir se passer de Duane Vermeulen pour cause de tournée. Son meilleur joueur cette saison. Des forfaits qui compteront au moment des matchs couperets.

Si la préparation est différente et certains ingrédients manquants, la recette reste toutefois la même à Toulon. L'effectif reste pléthorique, la semaine de repos est un véritable avantage et plusieurs individualités peuvent faire basculer un match à n'importe quel moment. Au premier rangs desquelles : Matt Giteau. A l'image de son club, l'Australien a vécu une saison compliquée par les blessures mais reste capable de sortir deux performances de haut vol.

Habitué à être dans la lumière, Toulon aborde cette fois ces phases finales sans une claire étiquette de favoris. Peut-être une aubaine pour un club qui voudra offrir la plus belle des sorties à son entraîneur, Bernard Laporte.

Par Lucas Vola

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