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L’invité surprise

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Valence-d’Agen - Après une phase préliminaire poussive, les Tarn-et-garonnais ont su monter en puissance lors des matchs couperets.

Valence-d’Agen est un peu l’équipe inattendue de cette finale.

Les hommes du duo Laurent-Vial Pailler ont réussi à gravir les marches unes à unes pour se retrouver aujourd’hui à quatre-vingts minutes de décrocher un bout de bois historique… Le week-end dernier, lors de la demi-finale retour, les Ciel et Blanc ont fait preuve de beaucoup d’engagement face à une équipe de Romans qui, sur le papier, paraissait plus armée : « Ce match était celui de deux rugbys différents, confie le centre Pascal Ancelin. D’un côté, il y avait trente-deux professionnels et de l’autre, uniquement des joueurs pluriactifs. Nous étions prévenus qu’ils étaient très confiants et cela nous a surmotivés. Nous avons joué ce match avec cette finale en ligne de mire. Nous avons finalement réussi notre pari… » Valence-d’Agen est donc en finale du Jean-Prat. Un bonheur inestimable pour les Tarn-et-Garonnais qui ont fêté dignement leur succès mais sans exagérer : « Nous l’avons fêté, oui, sourit le trois-quarts très percutant. Mais nous avons quand même été sages… Nous avons un match capital à disputer ce dimanche. »

Et pour sa finale, l’Avenir valencien sera opposé à Chambéry. Du lourd, du très, très lourd même : « Chambéry, c’est solide devant et ça va très vite derrière. C’est une grosse équipe avec un gros budget. Ce club a fini deuxième de la poule derrière Bourg-en-Bresse. Tout le monde s’attendait à voir Chambéry en finale, craint Pascal Ancelin. C’est sans doute la plus grosse équipe de ce Jean-Prat. Mais bon, même si nous sommes un peu une surprise, nous n’allons pas nous laisser faire. Une finale, cela ne se perd pas. Ce n’est pas possible ! Nous ne sommes pas favoris mais nous ne sommes pas non plus là par hasard. »

Une finale en guise d’adieux

Pascal Ancelin est impatient d’en découdre. Pour lui et plusieurs autres joueurs valenciens, ce rendez-vous sera le dernier sous le maillot de l’Avenir : « Nous devrons finir en beauté. Nous sommes une équipe soudée, presque une famille. Ce serait si beau d’écrire quelque chose ensemble… » Sur la pelouse du stade de la Méditerranée, à Béziers, que Pascal connaît bien pour s’y être imposé avec le Stade bordelais en Pro D2 il y a quelques années, les Ciel et Blanc devront mettre un dernier coup de collier pour revenir dans le Tarn-et-Garonne avec ce morceau de bois tant convoité : « Disputer cette finale dans ce stade, c’est juste magnifique pour tous les joueurs, apprécie le centre. Je m’y suis déjà imposé une fois avec Bordeaux en faisant dix minutes de ballons portés. Je signe tout de suite pour reproduire le même scénario. J’espère vraiment que nous réaliserons un match d’exception et que cette journée restera à jamais un moment indélébile pour notre groupe. »

Valence-d’Agen n’est plus qu’à quatre-vingts minutes du bonheur. Les Tarn-et-Garonnais, bien dans leurs crampons dans ces phases finales et qui devraient aligner la même équipe que le week-end passé, parviendront-ils à négocier au mieux cette dernière ligne droite ? C’est en tout cas le vœu le plus cher de tous les joueurs qui espèrent clôturer leur saison en apothéose.

Par Mathilde Lacrouts

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