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Jones : « Une victoire pour l’histoire »

Par midi olympique
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    Jones : « Une victoire pour l’histoire »
Publié le Mis à jour
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Il est revenu sur la victoire en Australie. Une victoire tactique de l’ancien mentor des Wallabies sur son successeur et ancien coéquipier, Michael Cheika.

Quelle est votre première analyse ?

Nous étions à la rue lors des dix premières minutes car l’Australie a su mettre beaucoup de rythme et de vitesse d’exécution, un niveau que nous n’avons jamais rencontré en Europe. Il nous a donc fallu un peu de temps pour trouver notre rythme. Ensuite, sur les soixante minutes suivantes, nous jouons quarante-cinq minutes de bon rugby. Mais nous avons donné aux Wallabies des essais trop faciles et il nous faudra travailler sur notre défense. Tous nos joueurs ont su prendre leurs responsabilités et les bonnes décisions sur le terrain. Notre exécution a, par moments, été excellente et nous avons su mettre la pression sur les phases de conquête des Wallabies, les mettant sur le reculoir.

Pourquoi ce changement si rapide au centre (Ford remplaçant Burrell à la 29e minute) ?

Il nous fallait changer le cours du match. Il y a des moments où vous agissez à l’instinct et, à ce moment du match, j’ai pensé qu’il fallait changer quelque chose. Et, pour modifier le cours des choses, il faut changer les hommes. De nos jours, on joue à vingt-trois. Le challenge est toujours d’améliorer le rendement de l’équipe et, parfois, il faut être dur dans ses choix. Burrell a compris que, dans l’intérêt de l’équipe, il nous fallait faire entrer Ford. C’est une approche rétrograde de considérer que les changements de joueurs ne doivent intervenir qu’en deuxième mi-temps. On a la possibilité de le faire, alors tirons-en les avantages.

Justement, qu’a pu amener George Ford que Burrell n’amenait pas ?

Il amène plus de variété dans notre jeu et il a de meilleurs automatismes avec Farrell car ils ont souvent joué ensemble. Il nous fallait reprendre le contrôle du match, un contrôle que nous n’avions pas vraiment lors des vingt-neuf premières minutes.

Cette victoire est néanmoins une grosse satisfaction pour vous ?

C’est une victoire importante qui restera à jamais dans les livres mais il y a encore deux tests et des Australiens blessés dans leur orgueil. De plus, nous avons une grande marge de progression notamment sur la tenue du ballon et le travail du soutien au porteur. Notre défense a besoin d’être revue et nous aurions pu mettre encore plus de pression sur les phases statiques adverses. Mais ce qui est bien avec cette équipe anglaise, c’est que les joueurs assument leurs décisions. C’est un groupe qui grandit et qui évolue positivement avec des leaders comme Hartley, que j’ai trouvé excellent, Robshaw ou Haskell qui ne veulent plus connaître les affres des années passées.

Les Australiens ont semblé vous causer des problèmes en défense ?

Folau est vraiment un joueur a part. C’est lui qui maintient les Australiens dans le match ce soir. Il nous faut trouver le moyen de l’empêcher de prendre les trous car si on lui donne le moindre espace au large et qu’il prend de la vitesse, il est très dur à arrêter.

Par Jacques Broquet

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