Abonnés

Pas de blague !

Par Nicolas Augot
  • Pas de blague !
    Pas de blague !
Publié le Mis à jour
Partager :

Les Bleuets doivent sauver la place de la France dans cette compétition. Une défaite, combinée à une victoire de l’Italie, l’enverrait en groupe B.

Ils étaient arrivés en Angleterre avec le rêve de devenir champions du monde. Les jeunes français ont vu toutes leurs espérances s’écrouler face à l’Afrique du Sud, mercredi dernier. Pas de carré final pour les tricolores qui n’ont pourtant pas le temps de ruminer leur frustration. Ils doivent maintenant se bagarrer pour sauver leur place dans cette compétition. En effet, l’équipe qui termine à la dernière place du mondial est réléguée en groupe B la saison suivante. A priori, la menace n’est pas effrayante pour les Bleuets qui affrontent le Japon dès ce lundi avant de retrouver sur leur route soit l’Italie soit la Géorgie. Pourtant le vaincu de cette confrontation entre la France et le Japon pourrait connaître son sort avant même le dernier match programmé vendredi. En effet, si l’Italie vient à battre la Géorgie dans l’autre opposition de cette phase finale de la peur, le perdant de France-Japon sera relégué immédiatement puisque la Géorgie, pays organisateur de la prochaine Coupe du monde, est certaine de conserver sa place.

Lièvremont : « Gérer la déception »

Les Français n’ont pas donc pas le droit à l’erreur face au Japon pour éviter toute mauvaise blague. Le manager de l’équipe de France des moins de 20 ans Thomas Lièvremont est conscient de l’importance de cette dernière semaine de compétition : « J’ai tenu ce discours aux joueurs dès la fin du match face à l’Afrique du Sud. Mais ça a été dur, car autant après l’Argentine on pouvait leur reprocher leur suffisance et leur manque d’implication autant contre les Sud-Africains, ils ont tout donné. Ils ont été généreux dans le combat et dans l’effort. Il a fallu gérer cette déception. Nous aurions pu craindre une démobilisation. Les joueurs mais aussi le staff avaient beaucoup d’ambitions pour cette compétition. Nous n’étions pas venus ici pour jouer le maintien mais, maintenant, il faut vite changer de braquet. Mais ils ont pris conscience de l’enjeu de cette rencontre face au Japon. On a privilégié la fraîcheur avant de se remettre au boulot samedi avec de l’enthousiasme mais aussi une boule au ventre car la pression est bien réelle sur ce match. »

Le Japon pied au plancher

Les Bleuets sont au pied du mur mais ils sont néanmoins favoris face des Japonais qu’ils ont déjà battu dans cette compétition. C’était lors du deuxième match. La France s’était imposée 46 à 14. Un résultat qui pourrait laisser croire que cette nouvelle confrontation ne sera qu’une formalité, d’autant plus que le Japon n’a pas marqué le moindre point au classement en phase de poule : « On sait exactement ce qu’ils proposent. Ils ont fait la même chose sur leurs trois matchs. C’est une équipe très réaliste en début de match. Il ne faudra pas jouer avec la boule au ventre, jouer libéré, en produisant le rugby que nous avons pu mettre en place face à l’Afrique du Sud, avec le même engagement et la même intensité. Le piège serait de jouer crispé, de rater l’entame de match et ne pas parvenir à se libérer. Nous devons construire ce match sur le plan stratégique et dans l’implication mais surtout nous ne devons pas jouer petit bras. Il faudra mettre du volume de jeu. » Mais surtout, il faudra éviter de paniquer face à une formation japonaise surprenante lors des entames de match puisqu’elle menait à la pause face à l’Afrique du Sud et elle a aussi fait la course en tête en première période face à l’Argentine et la France.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?