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Leigh Halfpenny, le pari de Galles

Par midi olympique
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    Leigh Halfpenny, le pari de Galles
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Samedi soir, pour la demi-finale de Top 14 face à Montpellier, Bernard Laporte a pris le risque de titulariser le Gallois Leigh Halfpenny, absent depuis neuf mois. Un pari risqué qui a porté ses fruits.

5 septembre 2015, c’est la dernière fois que l’on avait vu Leigh Halfpenny fouler une pelouse de rugby pour un match officiel. Une éternité dans le monde professionnel. Alors qu’il avait subi une rupture du ligament croisé à un genou, le joueur rongeait son frein depuis neuf mois. Pourtant, au moment de coucher les quinze noms sur la feuille de match, pour la rencontre la plus importante de l’année, Bernard Laporte n’a pas hésité à écrire celui du Gallois au poste d’arrière. Une surprise sortie du chapeau de « Bernie » au meilleur des moments pour le RCT.

« Leigh Halfpenny, ça fait six mois qu’il travaille quatre à cinq heures par jour », révèle le technicien dans nos colonnes. Une manière d’expliquer que pour lui, le risque était parfaitement calculé. Il n’empêche que, aligner un joueur qui n’a plus connu l’intensité d’un match depuis plusieurs mois reste un pari. Quel serait sa réaction sous les chandelles ? Pourrait-il tenir durant 80 minutes (voire plus) ? Pourra-t-il passer au-dessus de l'appréhension liée à un retour ?

Un buteur essentiel

Force est de constater que le Gallois a répondu à toutes ces interrogations par l’affirmative. Serein sur les ballons hauts, il s’est même permis le luxe d’être une réelle menace en attaque. Comme lors de cette 44e minute où l’arrière casqué a transpercé la défense montpelliéraine avant de passer les bras pour offrir à Ma’a Nonu le deuxième essai toulonnais. Un apport non négliable qui ajoute encore un peu plus d’incertitude dans la ligne d’attaque varoise.

Mais si Halfpenny a été titularisé samedi soir, c’est aussi et surtout pour son jeu au pied. On le sait, il est difficile (voire impossible) d’aller au bout d’une phase finale sans buteur fiable. Hors cette année, le RCT a eu plusieurs soucis dans ce secteur. Le retour d’un buteur capable de tourner autour des 90 % est une véritable bouffée d’air frais pour le club de la Rade. Et Bernard Laporte n’y va pas par quatre chemins : « C’est un buteur de la trempe de Jonny Wilkinson. L’avoir avec nous change la donne. »

Après Rennes, Barcelone ?

A Rennes en tout cas, on aurait pu s’y méprendre. Ce n'était pas Jonny sur le terrain, mais son remplaçant n'est pas mal non plus. Un 6/8 qui a permis aux Rouges et Noirs de ne laisser que de très peu de points en route et surtout de regarder vers Barcelone. L’entraîneur toulonnais a donc réussi son pari. De son côté, Halfpenny pourrait devenir champion en ayant joué seulement deux rencontres : la demi-finale et la finale. Pour ça, il va devoir au moins livrer le même genre de prestation en Catalogne qu’en Bretagne.

Par Lucas Vola

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