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Danty - Rey : Barbarians en pélerinage

Par Léo Faure
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    Danty - Rey : Barbarians en pélerinage
Publié le Mis à jour
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Sélectionnés et associés au centre l’année dernière avec les Barbarians, ils se retrouvent cette année avec le maillot bleu. Toujours en Argentine. Mais dans un contexte différent.

Il y a un an, presque jour pour jour, Denis Charvet tenait ce discours à Buenos Aires, au dernier étage de l’Emperador hôtel, face au Rio de la Plata. « Si vous êtes ici, c’est aussi parce que vous n’êtes pas loin de l’équipe de France. Vous êtes aux portes. Certains découvriront un jour le maillot bleu, d’autres auraient déjà pu ou dû y être pour préparer la Coupe du monde. Mais vous représentez aussi, à votre manière, le rugby français en Argentine. » À ses Barbarians venus défier les Pumas, l’ancien trois-quarts toulousain vantait l’obligation de comportement mais aussi l’importance du résultat. Et ses Baa-baas avaient remporté le premier test avec, dans leurs rangs, la paire de centres Danty-Rey.

« Pas la même pression »

Un an plus tard, les deux joueurs bouclent la boucle de cette saison 2015-2016 par un retour en terre argentine. Toujours associés, au centre. Mais dans un autre contexte. « Avec les Baa-baas, on ne ressentait pas la même pression. Il n’y avait pas non plus la même préparation. Avec les Bleus, c’est notre pays qu’on représente. La fierté vient avec, mais aussi la pression ». Julien Rey, aussi, se souvient d’une semaine de préparation aux antipodes de ce que vivent actuellement les Bleus, enfermés dans leur hôtel, entre vidéo, soins et des sorties pour les seuls entraînements. « Avec les Barbarians, c’était plutôt des asados et une ambiance décontractée. On sortait en ville, on prenait le temps de vivre. Les attentes, forcément, n’étaient pas les mêmes ». Le Bordelais, cette année, n’a pas mis le nez dehors de toute la semaine, préparant des examens à l’hôtel sur ses plages de repos entre deux entraînements.

Accrocher le bon wagon

L’expérience, pourtant, peut s’avérer productive pour les deux joueurs. Parce que, dans ce groupe de novices, ils ont déjà eu la chance de croiser la route des Pumas. Pas de l’équipe B mais des Pumas au quasi-complet, exception faite de Juan Hernandez, Leonardo Senatore et Agustin Creevy. Nicolas Sanchez, Desio Ortega, Facundo Isa étaient là. Moroni et Gonzalez Iglesias aussi, qu’ils ont retrouvé ce dimanche sur la pelouse de Tucumàn. Avec quelques enseignements. « On avait bien senti que les Pumas mettent beaucoup de cœur dans tout ce qu’ils entreprennent. Ils mettaient de la vitesse, c’est vrai mais je les avais surtout trouvés très rugueux. Chez elle, c’était une équipe délicate à manœuvrer », se souvient le Bordelais. « Avec une place en demi-finale de la dernière Coupe du monde et la naissance des Jaguares dans le Super Rugby, on sent que leur équipe a aussi évolué » prévenait Danty pendant la semaine. L’occasion demeure belle pour le Parisien de prouver que, après son apprentissage du niveau international pendant le Tournoi des 6 Nations, il compte bien parmi les centres qui feront partie de « l’aventure Novès », que le sélectionneur veut stabiliser au lendemain de cette tournée. Pour Julien Rey qui disait dans la semaine qu’il avait « fait une croix sur le XV de France en début de saison, avec la trentaine qui approchait », cette tournée a tout de la cerise sur le gâteau.

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