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Cinq choses à retenir de la tournée en Argentine

Par midi olympique
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    Cinq choses à retenir de la tournée en Argentine
Publié le Mis à jour
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Il y a des choses positives à retenir du voyage du XV de France en Amérique du Sud. Voici les quatre choses à retenir de la tournée en Argentine.  

La rotation a fait du bien

 

Avec du recul, après cette tournée d’été, on se dit que la France, avec une équipe au complet aurait peut être remporté ses deux matchs. La calendrier a fait que... la France s’est rendue en Argentine avec une équipe amoindrie (phases finale du Top 14 obligent) et notamment sans son capitaine Guilhem Guirado. Au final, le bilan est positif : une défaite face aux Pumas lors du premier test 30-19 et une victoire maîtrisée une semaine après toujours à Tucuman, 27-0.

Guy Novès peut donc commencer à travailler sereinement. Après un Tournoi des VI Nations plutôt moyen (2 victoires et 3 défaites) on n’attendait pas trop de cette tournée en Argentine. L’effectif n’était pas au complet et les organismes étaient épuisés après une saison éprouvante. Et pourtant, on en ressort avec du positif et des joueurs sur lesquels s’appuyer. Gagner en Argentine n'a jamais été chose facile. Depuis une décennie, c'est même devenu un petit exploit pour les Français, quand les Pumas s'installent tranquillement dans le gratin du rugby mondial. A Tucumàn, la rotation effectuée par Guy Novès a été payante. Avec une équipe plus expérimentée et simplement plus talentueuse que la semaine précédente avec les arrivées de Fickou, Picamoles, Médard et Lamérat.

 

Baptiste Serin en impose

 

Il était de ceux qui avaient le plus à gagner sur ce second test-match face à l’Argentine, Baptiste Serin a confirmé tous les belles promesses de la première rencontre. A coup sûr, il figurera dans la liste « Elite » des trente joueurs protégés que dévoilera dans les jours à venir le sélectionneur Guy Novès. C’est comme un diamant brut, le joueur de 22 ans a tout d’un grand et possède une marge de progression plutôt conséquente. La fluidité du jeu d'attaque des Bleus passera par lui.

 

La conquête flamboyante

 

Leur démonstration lors du second match, les Bleus l'ont d'abord construite sur une conquête impériale. Débutant le match à la place de Slimani, Atonio a fait vivre le martyr a son vis-à-vis, Tetaz Chaparro, en mêlée fermée. Il a grandement contribué aux cinq pénalités récupérées par les Français dans ce secteur. En touche, c'est encore mieux. Les Bleus ont pu bénéficier de la quasi intégralité de leurs munitions (11 sur 12), qui plus est sur des lancements propres. Dans l'autre sens, ils ont surclassé l'alignement argentin en volant cinq ballons et en polluant très clairement ceux qu'ils ne récupéraient pas.

 

L’indiscipline argentine

 

Si les Français ont été aussi séduisants, notamment lors du deuxième match, c’est en partie grâce à l’indiscipline des Pumas. A ce niveau-là, faire autant de fautes dans une rencontre est digne de l’amateurisme. En symbole, la rentrée de Thomas Lavanini, qui a peine revenu de suspension, risque d’y retourné après son mauvais geste sur l’essai de Loann Goujon. Les Français ont eu le jeu facilité par le nombre incroyable de pénalités.

 

Manque de précision

 

Lors des deux matchs et surtout le second, on a vu une équipe essayer de produire du jeu et avoir un plan d’attaque. Les séquences offensives de l’équipe de France ont été plutôt séduisantes, dommage qu’il y ait eu du gachis lors de la finition. Lors du premier match on aurait pu mieux si et seulement si...

 

 

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