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« Je me suis régalé derrière ce pack »

Par Arnaud Beurdeley
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    « Je me suis régalé derrière ce pack »
Publié le Mis à jour
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De tous les bizuths, Baptiste Serin est probablement celui qui a le plus marqué le staff. Il est assurément le grand gagnant de la tournée.

Si on vous dit que vous êtes le grand gagnant de cette tournée, que répondez-vous ?

Non, c’est l’équipe de France qui a gagné !

Mais avez-vous le sentiment d’avoir marqué plus de points que vos partenaires ?

Peut-être mais je ne me projette pas. Certes, aujourd’hui, il y a une victoire mais il y a aussi eu une défaite sur le premier test. Je pense que la réussite vient du groupe, plus que d’un individu. Je sais que j’ai encore beaucoup de choses à travailler, tout le monde le sait, d’ailleurs. Moi le premier. Je dois essayer de poursuivre en club dans la même direction que la saison dernière, d’être toujours appliquer sur ce que je fais. Et j’espère que j’aurai encore le temps de jeu que j’ai pu avoir cette année pour pouvoir m’exprimer.

Mais comment avez-vous vécu cette deuxième titularisation consécutive ?

Avec beaucoup de joie, évidemment, car il y a une victoire au bout. Après, il y a toujours des choses à régler. Le match a été difficile en raison des conditions météo. Nous avons un peu resserré le jeu, en fonction de leur défense très élargie. On a donc essayé de prendre les Argentins au cœur pour avoir ensuite des coups à jouer au large. Et cela s’est plutôt bien passé car nous avons eu des avants héroïques. Personnellement, je me suis régalé derrière ce pack. Il m’a vraiment facilité le travail. Cette victoire, on la doit en priorité aux avants.

Avez-vous le sentiment que cette victoire peut éventuellement être le début d’une nouvelle aventure ?

Une équipe, ça se construit dans la victoire. Gagner en Argentine n’est pas anodin. Réussir cette performance en milieu hostile, ça peut aider à la construction d’une équipe. Je ne prédis pas l’avenir mais je pense que c’est important d’avoir obtenu cette victoire.

Vous avez semblé plus désinhibé sur ce deuxième test. Vrai ou faux ?

J’ai le sentiment d’avoir été un peu timide, de ne pas avoir assez tenté sur le premier test, alors qu’en club je le fais plus. J’ai essayé de me libérer, de changer mentalement la vision de mon premier match et de porter un peu plus le ballon. La défense argentine ne m’attendait pas dans ce registre puisque je n’avais pas joué de cette façon sur le premier match. Avec ces conditions météo, les Sud-Américains attendaient peut-être à ce qu’on joue un peu plus au pied et qu’on essaie d’occuper. Si j’ai joué parfois rapidement les pénalités, c’était donc pour les surprendre.

Votre profil technique vous a-t-il permis de vite vous approprier le projet de jeu ?

C’est difficile pour moi de m’exprimer sur ça. J’apprécie le jeu qui est demandé et c’est vrai que j’ai sûrement un profil qui peut correspondre à ce que veut le staff. Je n’ai fait que deux matchs, je suis loin d’être pas arrivé. Il y a déjà eu en équipe de France des joueurs qui ont fait deux matchs et qui se sont éteints en suivant. Je vais donc continuer à bosser dans mon club, j’ai encore beaucoup à travailler sur mon poste. Mais je reconnais qu’une telle victoire est enthousiasmante.

Qu’est-ce qui vous a paru le plus difficile à assimiler au niveau international ?

J’avais très peur du rythme. J’avais peur d’avoir des difficultés à tenir physiquement car j’ai un poste qui demande de beaucoup coller au ballon. Je dois reconnaître que cela s’est avéré un peu compliqué au niveau du rythme, notamment sur le premier match. Aujourd’hui, les conditions ont fait que le rythme était moins soutenu. Mais tout va plus vite à ce niveau. Il n’y a aucun moment de latence, entre chaque phase de jeu. Il faut être en permanence en éveil. Mais, à certains moments, j’étais dans le rouge.

Mais vous projetez-vous tout de même sur la liste « Élite » des trente internationaux protégés, que Guy Novès devrait communiquer très vite ?

Évidemment, nous avons tous envie d’y être. Mais je ne suis pas le seul demi de mêlée. J’étais content d’être de l’aventure pour ces deux matchs en Argentine. On verra ensuite de quoi sera fait l’avenir.

Vous êtes hors-jeu !

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