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Racing : Sacrées soirées !

Par Marc Duzan
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    Racing : Sacrées soirées !
Publié le Mis à jour
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Wenceslas Lauret, sacré champion de France au Camp Nou, nous conduit dans les coulisses des soirées franciliennes.

Ce n’est pas une fête, c’est un marathon. Wenceslas Lauret, la voix encore éraillée par l’effort, sourit : « Le Bouclier n’a pas eu un instant de répit. Il a sauté, dansé, volé. Il a bu et dormi avec nous. » Sympa ! Et puis ? « Bon… On a aussi dû lui faire prendre un bain dans la piscine du Camp Nou, Il sentait un peu le Parisien… » Cela fera toujours plaisir aux soldats roses. La noce, les coéquipiers de Dimitri Szarzewski l’ont ainsi commencée dans les couloirs du Camp Nou, sitôt le show de Bob Sinclar terminé. Lauret poursuit : « J’avais amené à Barcelone une bouteille de rhum arrangé de quatre litres. Il décoiffe ! La soirée a donc commencé dans les vestiaires. Costaud, comme début, tu vois… » On voit, oui. On revoit surtout la grimace Dan Carter après avoir avalé cul sec un plein verre de la tambouille du Réunionnais. Passé la première rasade, les Racingmen ont alors dû se soumettre au contrôle antidopage. « Normalement, enchaîne le flanker international, il te faut un PH à peu près normal pour passer les contrôles. L’alcool aidant, on a dû faire péter tous les compteurs… Bref, on a quitté le test à deux heures et rejoint les autres à l’hôtel W, côté plage. » La fête a battu son plein toute la nuit. Aux heures fourbes du petit matin, Dan Carter s’est quant à lui retrouvé dans une boîte de Barcelone aux côtés de Drew Mitchell et Matt Giteau. Les trois hommes (avant cette rencontre impromptue, Carter et Giteau n’étaient pas les meilleurs amis du monde) ont terminé la soirée chez l’agent du Néo-Zélandais. Lauret, encore : « De retour à Paris, nous avons été reçus par le chef étoilé Christian Constant, dans le VIIe arrondissement. Dans la foulée, on a tous rejoint le Titty Twister, un bar des Champs-Elysées. Le dimanche fut plus gentil. Nos femmes et nos enfants étaient là. On a fait un barbecue au Plessis-Robinson, tranquille. Nous sommes aussi des pères de famille responsables, hein ! » Gentil, gentil… La barbaque engloutie, les Racingmen ont rejoint un pub versaillais, avant de poursuivre la nuit au Pacha, la plus grande discothèque des Yvelines. « Là-bas, sourit « Wen », j’ai rencontré un ami qui bosse à Rungis, du côté des triperies. On a naturellement terminé au marché… » La journée qui suivit, dédiée aux partenaires (Conseil Général des Hauts-de-Seine, RATP, Natixis…), fut l’une des plus douloureuses de la jeune vie du troisième ligne. « Franchement ? C’était plus dur qu’un match international ou une finale de Top 14. J’aurais dû penser à ma récup… Pour ne pas froisser les partenaires, je devais parfois prendre du retrait. J’étais à moitié malade… Les discours me faisaient tourner la tête. » La récupération dont avait tant besoin le flanker international eut finalement lieu le soir-même, dans sa chambre : « Boum ! La plus longue nuit de ma vie ! Quinze heures ! » Mardi soir, le marathon de la bringue a connu une fin brutale, à l’instant où les Racingmen ont présenté -au Royal Villiers, porte de Champerret- le Brennus à la génération de 1990. « Les circonstances du titre décuplent notre bonheur, en fait. On en a chié pour accrocher ce bouclier. Quand Max (Machenaud) est sorti, je me suis dit : « Putain, c’est foutu, je viens de perdre ma deuxième finale cette saison ». Puis il s’est passé un truc. Le genre de truc qui ne se produit pas souvent… »

Le danseur et le bourreau des cœurs

De Barcelone à Paris, c’est le déhanché de Ben Tameifuna qui a le plus épaté Wen Lauret. « Il a une grâce incroyable, une vraie déesse… Chris (Masoe) n’est pas mal non plus, remarquez. » Le John Travolta du Racing 92 a du sang tonguien et pèse 140 kg. Le mieux sapé en soirée ? Teddy Thomas pour l’originalité, Benjamin Dambielle pour l’élégance. « Teddy peut sortir avec un tricot en peau de mouton et te faire croire que c’est la dernière tendance. Avec ça, il met souvent un chapeau des années 80 et les lunettes de Morpheus, le méchant dans Matrix. » Et Dambielle, alors ? « Toujours nickel. Rien ne dépasse, sur la veste comme au niveau de la barbe. Les cibles de Teddy et Dambie sont nos Argentins, Juan Imhoff et Manuel Carizza. Juan est toujours sapé comme s’il allait à l’entraînement. Manucho ? Bon… Il prend ce qui lui tombe sous la main. Ce n’est pas du meilleur effet. L’Argentine et la mode, vous savez… » Le bourreau des cœurs du Racing ? Ce n’est autre que Brice Dulin, le célibataire de la bande « Il profite, c’est normal ! » En soirée, le jeu préféré de l’arrière international consiste à faire circuler une photo de son mariage avec la fille de Laurent Travers. « Je ne sais pas si c’est un montage mais ça ne fait pas trop marrer Toto… Sa fille est jeune et jolie, Brice est seul. Le problème de Brice est qu’il est insatiable. Et ambitieux… Il va séduire la fille de Jacky (Lorenzetti) et finir président du club, vous allez voir… »

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