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Omar Hasan : «Je soutiens cette équipe de France»

Par midi olympique
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    Omar Hasan : «Je soutiens cette équipe de France»
Publié le Mis à jour
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Originaire de Tucuman, le pilier argentin, Omar Hasan, est revenu sur la tournée des Français en Argentine et sur la prochaine saison de son ancien club, le Stade toulousain.

Quel regard portez-vous sur cette tournée en Argentine ?

Personnellement, j’ai été déçu de ne pas être allé à Tucuman (sa ville natale N.D.L.R), de ne pas pouvoir chanter les hymnes. Pour moi, chanter la Marseillaise et l’hymne argentin, aurait été tout un symbole, une façon de boucler la boucle. J’espère qu’il y aura d’autres occasions.

Qu’avez-vous pensé des Français ?

Déjà, je dois avouer que je soutiens cette équipe de France avec son nouveau manager M.Novès. Pour lui c’était un énorme challenge, partir en tournée avec une équipe sur le papier remaniée, mais qui finalement a montré de vraies valeurs, c’est une bonne chose. Quatre, cinq joueurs ont également réussi à se montrer et c’est prometteur. On peut parler de Serin, qui je pense est sorti du lot et qui pourrait devenir le prochain titulaire au poste de numéro 9.

Avez-vous trouvé les Pumas fatigués ?

Assez oui, même lors du premier test match où ils ont réussi à faire la différence face à cette équipe de France, qui n’a pas eu beaucoup de temps pour se préparer ensemble et s’adapter au jeu argentin. C’est peut-être la conséquence du Super Rugby où l’on prime le jeu et donc moins le combat dans les phases statiques, en mêlée et dans les rucks. Je les ai trouvés moins impliqués devant. Contrairement aux Bleus qui, certes, ont été un peu moins dynamique mais qui ont réalisé un meilleur travail devant. Dans les mauls portés, dans la mêlée et dans les phases statiques ils ont été forts, un vrai travail d’usure. J’ai lu certaines déclarations de joueurs argentins, ils ont eu beaucoup de mal à s’adapter au rugby pratiqué dans l’hémisphère nord.

Les Jaguares seraient donc une mauvaise chose pour la sélection ?

Non, non, je n’ai dis pas ça. De toutes façons, il est trop tôt pour tirer des conclusions. Il faudra attendre deux ans pour voir les premiers résultats je pense. Ce qui est certain, c’est que le staff argentin doit élargir son effectif. Un groupe fermé de 40 joueurs qui joue toute l’année c’est impossible. Il y aura de la fatigue, les saisons sont longues. Aujourd’hui les test-matchs, demain le Four nations et en octobre les tournées d’automne. J’ai entendu Agustin Pichot (vice-président du World Rugby N.D.L.R) dire que son objectif était de supprimer les tournées d’été et d’automne, je sais pas si c’est une bonne chose.

Pour se focaliser sur le Four Nations ?

Oui, c’est ce que je pense également. Mais le problème n’est pas là. Il faut une harmonisation des calendriers à l’échelle internationale pour que les équipes soient les meilleures possibles. Là on voit l’équipe de France qui ne peut partir avec ses meilleurs joueurs à cause du calendrier alors que d’autres équipes sont au complet. Le Stade toulousain sort d’une saison assez réussie pour la première année d’Ugo Mola avec une qualification en barrages.

Ce jeudi, le tirage en Champions Cup a été plutôt positif. Comment voyez-vous la saison qui arrive ?

Je pense que pour Mola, ça sera sa première vraie saison. Cette année, il est arrivé avec un staff et une équipe déjà quasiment en place. Maintenant il est dans la continuité et essaie de travailler avec les jeunes, on va pouvoir vraiment l’évaluer en tant que manager. Concernant la Champions Cup, les matchs sont toujours particuliers, il va falloir faire attention. Mais le Stade toulousain a besoin de résultats et de titres.

Malgré quatre années blanches consécutives, les Toulousains croient toujours au doublé en début de saison..

Oui, c’est vrai. Je sais pas si c’est une mauvaise habitude, mais ils partent toujours pour l’excellence et c’est compliqué d’assurer derrière. Mais personnellement je suis confiant, des joueurs s’en vont, d’autres arrivent. Les anciens encore présents ont beaucoup d’expérience et cette association doit permettre une nouvelle dynamique pour le groupe.

Clerc et Poitrenaud s’en vont, Albacete et Dusautoir seront en fin de contrat l’année prochaine, est-ce la fin d’une ère ?

Oui, on peut dire ça. Il fallait s’y attendre. C’est la fin d’un cycle, d’une génération qui a énormément gagné et qui aura marqué l’histoire du club. Il y a une fin pour tout mais l’important sera de garder l’esprit de jeu du Stade toulousain, de porter ses valeurs et de faire jouer au maximum les plus jeunes.

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