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Saint-Jean a remis ça

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Titré en 2014, Saint-Jean-en-Royans a récupéré son bien animé par un esprit de revanche après une élimination frustrante en 2015.

Saint-Jean-en-Royans avait dû attendre plus d’un siècle pour décrocher un premier titre de champion de France. Le club n’a finalement attendu que deux ans pour brandir un deuxième bouclier. Et il le doit à la même équipe, sa réserve, championne de France de Fédérale 2B. Enfin, presque la même équipe. Seuls onze joueurs titrés en 2013 étaient encore présents cette saison. Après l’arrêt de l’équipe juniors Bélascain, les réservistes ont subi un fort rajeunissement mais ils n’ont pas perdu l’habitude de gagner.

Un rugby sans fioriture

Éliminés au premier tour la saison dernière, à l’issue d’un match qui leur était resté en travers de la gorge, ils rééditaient le coup d’il y a deux ans, pour le plus grand bonheur des Saint-Jeannais, venus nombreux assister à la finale avant une fête mémorable dans les rues de la ville. « L’équipe réserve est constitué de beaucoup de joueurs du cru, précise Etienne Dallon, entraîneur avec Quentin Bessière et Jean-Philippe Planet. Il y a beaucoup de fils ou de frères d’habitants dans l’équipe. »

Il y avait même Alexandre Prestal, dit « Le Baron », capitaine historique de l’équipe une. Décidé à raccrocher les crampons la saison dernière, le staff l’a convaincu de faire un dernier tour de piste avec les réservistes, avec pour objectif de récupérer le bouclier décroché en 2014, après une saison 2015 frustrante, marquée seulement par deux défaites. Pour offrir une fin de carrière en apothéose à leur capitaine, les Drômois ont fait ce qu’ils savent faire, produisant un rugby sans fioriture, basé sur la solidarité et un pack dominateur. « En phase finale, le meilleur marqueur doit être essai de pénalité, sourit Etienne Dallon. Nous ne sommes pas forcément plus costauds que les autres. Par exemple, en finale, la Salanque était plus gaillard que nous devant. Mais nous étions mieux organisés. »

Ils avaient également un mental à toute épreuve, cette volonté de gagner, ou de ne pas perdre, chevillée au corps. « En phase finale, on gagne quatre matchs sur cinq dans les dernières minutes…»

Par Sébastien Fiatte

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