Abonnés

Teulet : " Un vrai concours national "

Par midi olympique
  • Teulet : " Un vrai concours national "
    Teulet : " Un vrai concours national "
Publié le Mis à jour
Partager :

Les 8 et 9 juillet prochains, à Boulazac (Dordogne), se dérouleront les finales du trophée national des botteurs -16 ans conjointement organisé par la FFR et l’association Talents de Rugby. L’un des responsables est l’ancien buteur de Castres, Romain Teulet. Il nous explique la démarche.

Cette compétition regroupera cinquante-quatre joueurs de moins de seize ans issus des vingt-sept comités territoriaux que recense la fédération. Le trophée des botteurs, au cours duquel les candidats s’affrontent au fil d’épreuves et d’un parcours prédéterminé. La grande finale du trophée national se déroulera au Palio de Boulazac, une salle de 4000 places assises nichée dans la banlieue de Périgueux.​

 

Quel est le but de ce trophée national des botteurs ?

C’est de faire s’affronter, sur toute la spécificité du jeu au pied et à travers un parcours qu’on a créé avec Pascal Connagle (initiateur du concept) et moi-même, des jeunes joueurs. Il y a quatre ans de cela on avait fait le trophée des botteurs avec des joueurs professionnels. Et en levé de rideau, on avait fait les jeunes botteurs « départemental », car l’idée de départ c’était de le développer auprès des jeunes. Cela avait amené de la fraîcheur, et on le refait deux ans après mais au niveau national. On a donc présenté le concept à la FFR, qui était elle aussi dans le développement du numéro dix français, au niveau du jeu au pied. Le concept leur a bien plu. Et on a travaillé ensemble pour qu’il puisse y avoir un trophée national des botteurs catégories -16 ans.

 

Comment se déroule-t-il ?

Ce sont des duels chronométrés qui lient l’aspect technique, physique et mental. Il y a beaucoup de pression, vis-à-vis de son adversaire. Toute la panoplie du jeu au pied : le tir aux buts, le drop-goal, le jeu au pied court, la chandelle est mise à l’épreuve.

 

À cet âge-là, ils ont encore une grosse marge de progression...

Exactement, dans ce domaine-là, on peut pré-détecter, voir le potentiel d’un joueur. Tous les comités ont fait leur sélection et nous ont envoyé deux joueurs. Le balayage est déjà fait. Tout cela reste ludique, c’est une passion, du plaisir. On peut potentiellement, pré-détecter de vrais talents à ce poste-là. Et pourquoi pas, par la suite, leur amener des routines de travail. Et je pense que c’est pour ça aussi que la FFR a voulu développer un événement sur le jeu au pied.

 

C’est un geste qui nécessite un travail mental assez conséquent. Allez-vous réunir les jeunes et faire parler votre vécu de buteur ?

Ce sont des choses que nous allons forcément échanger pendant le week-end avec les joueurs. Déjà, on a pu voir avec les différentes sélections des comités, avoir des retours sur les chronos. C’est un véritable championnat de France, il va y avoir de la pression. L’aspect mental va prendre le dessus. La notion de fatigue, d’environnement et de duel va être déterminante. C’est un peu comme une descente à ski. Tout le monde se regarde.

 

Est-ce qu’il y a du scooting (recrutement) qui est fait lors de cet événement ?

C’est une très bonne question. Peut-être que ça va le devenir… On veut pérenniser le projet. J’ose espérer que ça le deviendra. Ce sont des gamins qui viennent de toute la France qui vont s’affronter. De la Martinique au Pays Basque. On va être surpris par la qualité des joueurs.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?