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Au bout d’un joli rêve

Par midi olympique
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    Au bout d’un joli rêve
Publié le Mis à jour
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Trois petits revers. Pas davantage. Avec ses papas et le talent de ses jeunots, les Berrois ont ramené un premier titre sur les bords de l’étang, la générosité et l’amitié en bandoulière.

Une saison maîtrisée de bout en bout. 21 succès en 24 rendez-vous. Trois revers d’un rien. Berre-l’Étang a montré des épaules et de l’abnégation. À un an de ses 50 ans, il a surtout écrit une belle page de son histoire en allant jusqu’au bout de ses envies. Sans connaître de doute quand il lui a fallu hausser son rugby pour poursuivre sa route. Que ce soit face à l’entente de Capestang-Puisserguier, à Tournefeuille et surtout face à Jacou-Montpellier. Ou pour décrocher la timbale face à Puilboreau avant de ramener le Bouclier dans les Bouches-du-Rhône. Le tout premier dans l’histoire du club. « Une belle aventure humaine, réagit son président Jean-Christophe Bouisset, un événement majuscule pour le club et la ville. » Jusque-là, le club n’avait connu qu’une demi-finale. Perdue il y a trois ans face à Saint-Paul-lès-Dax. Cela n’effacera peut-être pas l’échec de la Fédérale 3, une nouvelle fois écartée au moment de composter son visa pour l’étage du dessus, mais dans le bassin de Berre, ce couronnement a redonné du baume au cœur. « Cela a gommé partiellement notre échec », admet Jean-Christophe Bouisset. « C’est énorme, c’est un beau cadeau pour ceux qui vont mettre un point final à leur carrière, assure le troisième ligne David Garreau, mais j’ai encore du mal à digérer notre échec avec la Fédérale 3. »

Des copains avec du mental

Retour sur cette belle histoire. Tout est parti de la fin de saison dernière. Du revers en 32e face à Saint-Girons. « Il y a eu comme une prise de conscience. Le lendemain, quelques-uns se sont réunis autour de la table avec la volonté de réussir quelque chose. Et ce petit rêve, l’envie d’aller chercher ce bout de bois, est devenu une réalité, savoure le technicien Lucho Colonna, c’est le résultat d’une osmose réussie, d’une bande de copains, 30-32 ans de moyenne d’âge, des gagneurs avec du caractère. » La qualité des uns ajoutée à l’expérience des papas. On vise là le capitaine et ancien Toulonnais Nicolas Kroepfle, les piliers Stéphane Van de Viver et Naouf Manai, mais aussi les centres Max Puech et Michaël Quiq. Sacrée saison. « C’est bien simple, sourit l’autre entraîneur Mabrouk Brahmi. Certains voulaient mettre fin à leur carrière, maintenant ils veulent tous prolonger d’un an et défendre ce titre. »

Par Olivier Gagnebien

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