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[SAGA PRO D2] Denos : « Je me sens revanchard »

Par Vincent Bissonnet
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    [SAGA PRO D2] Denos : « Je me sens revanchard »
Publié le Mis à jour
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Après quatre saisons à Oyonnax conclues par la relégation, le toulousain de formation et arrière d’Agen Florian Denos, va tenter de se relancer dans le Lot et Garonne dans une deuxième division qui lui a particulièrement réussi dans le passé.

Vous venez d’arriver dans votre sixième club. Comment appréhendez-vous cette nouvelle aventure ?

Oui, c’est mon sixième club. C’est le métier qui veut ça. J’ai l’expérience pour retrouver rapidement des repères. Je suis resté longtemps tout de même à Oyonnax. Le club ne souhaitait pas me conserver, tout simplement. J’ai dû trouver un nouveau point de chute. Je suis heureux d’avoir trouvé un club ambitieux qui va jouer le haut de tableau.

Quel regard portez-vous sur la saison passée marquée par la descente de votre club d’alors, Oyonnax ?

C’était très dur à vivre sur le plan psychologique. Et frustrant aussi. Car il y avait les moyens de faire bien mieux à mon avis. Après trois années exceptionnelles à tous les niveaux, la fin est triste. Cela me fait ch… d’être parti dans ces conditions.

Vous revoilà donc en deuxième division. Comment le vivez-vous ?

Chacun de mes passages à ce niveau s’est très bien passé, j’espère que ce sera encore le cas. J’avais très envie de jouer quitte à redescendre d’un niveau. C’était ma préoccupation. De toute manière, j’ai eu plusieurs contacts en Pro D2 mais aucun en Top 14. Il faut dire que je n’ai pas fait une belle saison. J’ai été blessé et n’ai pas pu me mettre en valeur.

Vous êtes donc sur la même longueur d’ondes que votre nouveau club…

Oui à l’image du club d’Agen, je ne veux pas rester sur l’image et sur la déception de la relégation. Je suis revanchard mais je l’ai toujours été. J’ai connu plusieurs périodes de moins bien dans ma carrière comme à Castres où j’avais peu joué. J’entends bien me relancer.

Vous arrivez dans un club stable. Comment percevez-vous cet état de fait ?

C’est un atout, indéniablement. Le groupe se connaît déjà bien. Il n’y a que trois nouveaux et plusieurs jeunes à intégrer. C’est plus simple à gérer que lorsque tu viens de changer la moitié de ton effectif. Reste que la saison est longue et que ce n’est pas une garantie. Est-ce que ça va bien fonctionner pour autant ? Il est trop tôt pour le savoir.

Malgré la descente, Agen possédait des statistiques intéressantes sur le plan offensif. Le ressentiez-vous depuis Oyonnax ?

Agen est une des équipes qui m’a le plus surpris dans le jeu et qui me donnait envie d’allumer la télé. Chaque lancement était bien travaillé et il y avait régulièrement des franchissements. Cette équipe s’est construite sur le jeu. En défense, comme c’était le cas à Oyonnax, il y avait des difficultés en revanche. C’était déjà le cas en Pro D2 d’ailleurs. Il va nous falloir rectifier le tir à ce niveau.

Le SUALG peut-il viser autre chose que la remontée immédiate ?

Il ne faut pas vouloir aller trop vite. Être ambitieux, c’est bien. Mais il n’y a que Lyon et son effectif de Top 14 qui pouvaient se permettre de parler de remontée dès le début. Notre objectif est la qualification pour les demi-finales. Il y a au moins huit équipes qui vont se battre pour y être : Oyonnax, Aurillac, Biarritz qui se reconstruit, Perpignan qui a recruté, Béziers et j’en oublie. Le Pro D2 est de plus en plus dense et cette édition risque d’être particulièrement indécise.

Quel regard portez-vous sur la réforme du mode d’accession avec le match de barrage entre le deuxième de Pro D2 et le treizième du Top 14, à compter du printemps 2018 ?

Ils ne veulent pas que deux équipes de Pro D2 montent, voilà tout. L’équipe qui disputera ce match de barrage aura trente journées plus deux ou trois matchs de phases finales au compteur. Enchaîner autant de rencontres de haut niveau est éprouvant et constituera assurément un handicap pour le finaliste. Après, le fait de jouer à domicile est un avantage. Mais ce sera dur de voir deux équipes de Pro D2 monter à l’avenir.

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