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[SAGA TOP 14] Effectif : Davantage de choix à La Rochelle

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Afin de viser plus haut, La Rochelle a décidé d’élargir son effectif. Pari gagnant ?

Arrières :

Enfin épargné par les grosses blessures cette année, Kini Murimurivalu est, à 27 ans, le taulier du Stade rochelais à l’arrière. Bon relanceur, le rapide Fidjien dispose aussi de qualités techniques qui ont souvent compté sur les offensives rochelaises.

Il sera cette année en concurrence avec l’ancien Narbonnais Vincent Rattez qui, à tout juste 24 ans, compte déjà 87 matchs et 22 points marqués en trois saisons de Pro D2, preuve d’une belle maturité dans sa lecture du jeu, en plus d’un intéressant jeu au pied, alors que les jeunes polyvalents Charles Bouldoire et Pierre Popelin grignoteront pour progresser.

Ailiers :

Outre l’excellente pioche de la saison passée (qui a d’ailleurs prolongé jusqu’en 2019), avec un Gabriel Lacroix aux bas appuis et à la pointe de vitesse folle, les Maritimes ont plutôt effectué un renouveau sur les ailes. Après sa blessure aux ligaments croisés du genou droit, l’ancien joker Coupe du monde néo-zélandais (aux soixante minutes de Top 14 seulement) David Raikuna fera son retour en terre maritime, alors que Charles Lagarde va également pouvoir enfin retrouver les terrains, plus de dix-huit mois plus tard.

Les Charentais pourront enfin compter sur de nombreux polyvalents à ce poste, à l’image des Espoirs déjà pour certains intégrés cette année, Martin Carré, Romaric Camou et Kaminieli Raivono.

Centres :

Revenu au club après un intermède de quatre ans au rugby à VII avec l’équipe de France, Steeve Barry acceptera, lui, de jouer à l’aile comme au centre. Sa place dépendra de ses capacités de réadaption au XV. Mais, riche d’aptitudes techniques nouvelles et d’une énorme résistance physique justement peaufinée par la préparation des JO, il devrait rapidement faire ses preuves, une fois revenu de Rio.

Il sera quoi qu’il en soit logiquement devancé dans la hiérarchie par la puissante paire Levani Botia-Pierre Aguillon, une fois le Fidjien de retour après son opération. Alors que la recrue sud-africaine Paul Jordaan pourrait arriver blessé, le solide Eliott Roudil sera donc un postulant sérieux au XV de départ en début de saison avec derrière lui, un riche vivier, de Ryan Dubois à Tevita Railevu en passant par Pierre Boudehent et Benjamin Noble.

Ouvreurs :

Il fait partie des joueurs de très haut-niveau qui doivent permettre au Stade rochelais de gagner encore en maturité. L’Australien Brock James débarque à bientôt 35 ans sur les rives de l’Atlantique pour aider les Maritimes à acquérir encore plus d’expérience, notamment dans la gestion du jeu. Assurément plus qu’un plan B, son compatriote Zack Holmes aura pour mission de poursuivre son apprentissage à ses côtés, notamment dans la prise de décision.

Découvert en fin de saison en Top 14, le vendéen Anthony Fuertes devrait également en profiter. L’exemple idéal du mélange des générations souhaité dans la cité portuaire.

Demis de mêlée :

Avec le départ de Julien Audy, le roublard Enrico Januarie, du haut de ses 47 sélections avec les Springboks, sera désormais accompagné de l’ex-Agenais Alexi Balès à la mêlée. À leurs côtés, l’autre recrue Arthur Retière n’arrivera pas pour faire de la figuration malgré ses 19 ans bientôt.

Même s’il évoluera aussi en espoirs, l’ancien Racingman dispose d’intéressantes aptitudes également observées chez France VII, avec qui il prend part à la préparation des JO.

Numéros 8 :

Deux Coupes du monde avec les All Blacks, Victor Vito est le premier exemple de ces recrues à l’énorme expérience attirées pour guider le XV jaune et noir dans ce nouvel exercice. Capable d’évoluer 8 ou 7, le Kiwi pourrait alterner sur ces deux postes avec le néo-Bleu Kévin Gourdon.

Venu de Bobigny, Romain Fardoux, 19 ans, n’aura donc pas les plus mauvais exemples.

Troisième ligne aile :

Si on imagine les deux internationaux cités ci-dessus fréquemment associés aux côtés, par exemple, d’un Romana Graham en troisième ligne, le vivier du Stade rochelais est riche à ce poste.

Le découpant Zeno Kieft, l’acharné Romain Sazy, le puissant Afaesetiti Amosa et le jeune Valentin Destruels offrent d’intéressantes alternatives variées.

Deuxième ligne :

Là aussi, le staff charentais-maritime a le choix, avec des profils différents. Véritable patron en deuxième comme en troisième ligne, Jason Eaton est un modèle dans le combat comme en touche. Un capitaine adjoint désormais indispensable. À ses côtés, Jone Qovu est à tout moment capable de mettre de l’avancée, tout comme Leandro Cedaro qui ne rechigne jamais à répéter les efforts et Mathieu Tanguy qui n’a fait qu’emmagasiner en confiance ces derniers mois, avec les pros rochelais ou les Bleuets, alors que Damien Lagrange offre un peu plus de hauteur en touche.

Seul renfort dans ce secteur, l’Allemand Eric Marks débarque à tout juste 19 ans pour découvrir, d’abord, le niveau espoirs.

Piliers :

Pas épargnés par les pépins et les sélections en première ligne l’an dernier, les Rochelais abordent ce Top 14 version 2016-2017 avec pas moins de dix piliers au total. Les mobiles internationaux Vincent Pelo et Uini Atonio seront évidemment les premiers attendus pour maintenir la mêlée charentaise sans manquer l’occasion de s’impliquer dans le jeu de ligne.

Derrière eux, Mike Corbel, Lekso Kaulashvili et Jordan Sénéca ont su tenir la barque en leur absence. Ils en auront toujours l’opportunité cette saison, tout comme les recrues non moins dynamiques, Mohamed Boughanmi, Dany Priso et David Fea’o, finalement prolongé. Sorti du centre de formation, Luc Mousset sera enfin intégré à l’entraînement des pros, avec le jeune Géorgien Jemal Shatirishvili.

Talonneurs :

Arrivé d’Oyonnax à 23 ans après avoir été entraîné par Collazo chez les espoirs du Racing, le vif Jérémie Maurouard (1,81 m pour 102 kg) apportera du sang neuf au talon, où il sera en concurrence avec Hikairo Forbes (1,80 m pour 119 kg) et Maxime Gau (1,75 m pour 118 kg) qui ont tous les deux alterné la saison dernière.

La rotation sera-t-elle la même cette année ou les cartes entre ces trois-là seront-elles dont redistribuées ? La préparation doit déjà donner les premières indications à leurs entraîneurs qui espèrent profiter de cette concurrence et de cette possibilité de choix encore plus grande. À tous les postes.

Par Bruno Poussard

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