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Villeurbanne : le gâteau, pas la cerise

Par midi olympique
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    Villeurbanne : le gâteau, pas la cerise
Publié le Mis à jour
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Auteur d’une saison pleine, l’ASVEL a validé sans trembler son billet pour la Fédérale 1 mais s’est inclinée sur un drop dans les arrêts de jeu en finale du championnat de France.

Il y a un peu plus d’un an, l’Asvel refusait la montée en Fédérale 1, proposée sur tapis vert lors du congrès de la FFR. Bien lui en a pris. À la rentrée, elle retrouvera un niveau quitté en 2009, après deux saisons difficiles, et elle ne le doit qu’à elle-même. Premiers de la poule 3 de Fédérale 2, les Villeurbannais se sont même classés premier national grâce à une phase régulière conjuguée au presque parfait.

Hormis un match nul concédé à Beaurepaire lors de la troisième journée, et une défaite concédée à domicile contre Saint-Savin, lors de la huitième, au retour d’un déplacement victorieux à Saint-Jean-en-Royans qui avait laissé des traces, ils ont remporté seize victoires en poule signant quelques cartons (70-0 contre Seyssins, 35-11 à Meyzieu, 65-12 contre Rumilly).

Un palier franchit

Le groupe construit au fil des ans et façonné par les entraîneurs Antoine Nicoud (trois-quarts) et Thomas Choveau (avants) avait appris de ses leçons. Sur la base d’un jeu ambitieux, qui n’oublie pas de respecter les bases élémentaires du combat, les Villeurbannais ont su franchir un palier, après avoir parfois péché ces dernières saisons par sa jeunesse et son manque d’expérience. Cette fois, tous les éléments étaient réunis pour un joli feu d’artifice : en vingt-cinq matchs cette saison, ils ont inscrit la bagatelle de 112 essais, soit plus de quatre en moyenne par matchs.

Au soir du 22 mai, jour de la victoire au match retour contre Hyères-Carqueiranne, passé la moulinette (46-16 à l’aller, 51-17 au retour), synonyme de montée en Fédérale 1, les joueurs pouvaient crier leur joie et remercier leurs coachs, à l’image de cette toile, peinte par le demi de mêlée, Arthur Millot, plus connu sur la scène artistique lyonnaise sous le nom de Bur.

Et les artistes villeurbannais n’en sont pas restés là. Au tour suivant, ils réussirent la performance d’éliminer Nîmes, qui avait fait du titre son objectif dès l’été dernier. « C’est certainement la plus belle équipe que nous avons affrontée cette saison », jugeait l’entraîneur des trois-quarts, Antoine Nicoud. En demi-finale, les Villeurbannais forcèrent le verrou nantais pour s’ouvrir les portes de la finale. Mais ils durent patienter pour la jouer, puisque Saint-Jean-de-Luz dut s’y reprendre à deux fois pour se qualifier.

Le plus dur reste à faire

Après un combat âpre, Hugo Boissière, champion de France Fédérale 2 avec Vienne en 2012, eut la balle de match, mais bien contesté par une défense montée haut, son drop passa à côté. Son adversaire ne rata pas le coche et crucifia l’ASVEL au coup de sifflet final. Le club va maintenant commencer un nouveau cycle. Antoine Nicoud entraînera la saison prochaine les espoirs du Lou, où il avait terminé sa carrière professionnelle, et Thomas Choveau va prendre la direction de Rumilly.

Pour les remplacer, Olivier Nier, rompu aux joutes du Pro D2 et de la Fédérale 1 de par ses expériences à Aix-en-Provence, Massy, ou encore Romans, a été nommé entraîneur principal. Il aura pour difficile mission de maintenir les Villeurbannais en Fédérale 1, et d’aider un groupe à dépasser la déception d’avoir vu le bouclier lui filer sous le nez au dernier moment.

Association sportive villeurbannaise éveil Lyonnais

Date de création : 1899
Nombre de licenciés : 500
Plus haut niveau atteint : Deuxième Divison
Palmarès : champion de France Deuxième Série (1957), finaliste championnat de France Fédérale 2 (2016), champion du Lyonnais Honneur (1963, 1989)
Budget : 600 000 €
En 2015-2016 : Fédérale 2, 1er de la poule 3 (77 points, 16 victoires, 1 nul, 1 défaite), battu en finale par Saint-Jean-de-Luz (21-24)

Par Sébastien Fiatte.

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