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Le Rheu : le plus dur commence

Par midi olympique
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    Le Rheu : le plus dur commence
Publié le Mis à jour
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Club cinquantenaire en 2017, Le Rheu va connaître, pour la première fois de son histoire, la Fédérale 2.

La commune du Rheu sera la plus petite, au nord de la Loire, a évolué en Fédérale 2. Et pourtant, après l’échec de la dernière saison aux portes de l’accession, l’exercice 2015-2016 s’annonçait difficile à divers égards : retrait du manager Yann Moison, mise en place d’un nouveau staff, départs d’éléments importants, comme le capitaine Mickaël Pasquier. Les objectifs revus à la baisse au coup d’envoi de la saison, chacun se préparait à une période de transition. C’était sans compter sur l’arrivée de quelques bonnes surprises, tel Yannick Gros-Desormeaux, les retours de Maxime Veysseyre ou Anthony Quemerais, alliés à l’émergence de jeunes prometteurs. L’ensemble, bien mené par les nouveaux entraîneurs, Damien Regnauld et Thomas Mottin, allait rapidement montrer de bonnes dispositions.

Etoffer le groupe

Le parcours jusqu’à début janvier était parfait, uniquement noirci par la défaite à Plouzané (32-30), lors de la dernière journée des matchs aller. La phase retour était moins paisible. Des problèmes internes, depuis réglés, généraient un climat de malaise, ressenti sur le jeu. De leur côté, les Plouzanéens, deuxièmes du classement, enchaînaient les victoires avec bonus. La chance à cet instant de la saison était le matelas confortable de points acquis auparavant. Il fallait malgré tout batailler lors du dernier match qualificatif, contre cette même équipe, pour assurer la première place. Mais la victoire acquise dans les arrêts de jeu (26-24) et les échecs des années précédentes, permettaient au groupe de se remobiliser, et d’aborder les phases finales avec détermination mais sans pression.

L’équipe guidée par les « jeunes anciens », Martin Lagarde, David Mettier, ou le buteur Jean Forgue, obligeait Blois et Châteauroux à céder devant l’envie et l’abnégation des Jaune et Noir. Le relâchement en huitième face à Drancy (3-14), n’est qu’anecdotique, puisque la montée acquise, la semaine de préparation de ce match était longuement « arrosée ». Dorénavant, le plus dur commence : étoffer le groupe et le staff, afin d’assurer le maintien. Seuls deux départs et deux arrêts sont annoncés. Le recrutement est bien engagé, avec huit nouveaux déjà actés, dont cinq en provenance de Fédérale 1 et 2.

L’arrivée de Jean-Marc Arrou, entraîneur en provenance du club de Bruz, mais aussi les interventions d’un entraîneur de haut niveau, doivent permettre d’apporter une plus-value à l’encadrement. Avec un budget de 400 000 euros, les présidents Jean-Yves Bouhier et Laurent Bordes, savent qu’ils ne pourront pas faire des folies. Les catégories jeunes ont connu, cette saison, des résultats plus que satisfaisants, et le développement en quantité et en qualité de la formation doit continuer à être une priorité. Les bons résultats actuels de l’équipe fanion ne peuvent pas aveugler les forces vives du Sporting, sous peine de connaître un avenir moins serein, surtout si les résultats ne suivent pas.

Sporting Club Rheusois

Date de création : 1967
Nombre de licenciés : 400
Plus haut niveau atteint : Fédérale 2
Palmarès : néant
Budget : 400 000 €
En 2015-2016 : Fédérale 3, 1er de la poule, éliminé en 8e de finale par Drancy

Par Philippe Lebas

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