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[SAGA TOP 14] Tomas : « C’est à moi de faire les premiers pas »

Par Pierre-Laurent Gou
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    [SAGA TOP 14] Tomas : « C’est à moi de faire les premiers pas »
Publié le Mis à jour
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Venu du Stade français, le numéro 9, Julien Tomas, voit des similitudes dans le projet de la Section paloise et celui qu’il a connu au début de sa carrière avec Montpellier.

Comment vous êtes-vous retrouvé à la Section paloise ?

Très simplement. J’étais en fin de contrat avec le Stade français et, dès la mi-saison, le club est entré en contact avec moi. Je suis descendu sur Pau, rencontré Simon Mannix en compagnie du préparateur physique Christophe Savio, que j’avais connu à Montpellier au début de ma carrière. Simon a eu un discours clair sur ce qu’il attendait de moi.

Qu’est-ce qui vous a convaincu ?

L’ambition des dirigeants pour le club. Cela m’a rappelé le début de l’aventure avec Montpellier. Les deux projets ont des similitudes. Quand le président d’alors du MHR, Thierry Perez, a souhaité donner un nouvel élan à Montpellier, il s’est battu pour avoir un nouveau stade et un centre d’entraînement digne de ce nom, comme ici avec l’agrandissement du Hameau et notre nouveau lieu de vie. Il s’est appuyé sur des joueurs du cru, et a recruté des joueurs d’expériences. Surtout, il s’est donné du temps pour accrocher l’Europe. Ici aussi, cela semble être le cas. Le projet de développement de la Section se fera sur plusieurs années. J’avais envie d’apporter ma pierre et de vivre cette aventure.

Aimeriez-vous réaliser un long bail avec Pau ?

Absolument, j’ai signé pour deux ans mais ma famille a l’air de se plaire et la région me paraît magnifique. Si je m’épanouis rugbystiquement, pourquoi changerais-je de club ?

Pas de crainte vis-à-vis de la concurrence qui s’annonce intense à votre poste avec les Français Lacrampe et Daubagna mais aussi le Tonguien Moa qui revient de blessure ?

C’est terminé l’époque où chez les demis de mêlée, il y a le taulier du poste et un petit jeune en guise de doublure. Dans tous les clubs, il y a au moins en début de saison, trois voire quatre postulants ! Heureusement, compte tenu du rythme des matchs et des chocs subis, vous ne pouvez plus enchaîner dix matchs comme titulaires. Il y aura de concurrence et de l’émulation ? Tant mieux, cela te tire vers le haut.

Comment se passent vos premiers entraînements ?

On a déjà touché du ballon et c’est génial. Je découvre la préparation physique incorporée à du rugby et j’adore. On s’entraîne avec des GPS qui indiquent en direct, nos kilomètres parcourus, nos accélérations et tout un tas d’autres données. Du coup, le planning est malléable en fonction du travail réalisé. C’est ludique, cela me permet aussi déjà de travailler les différents systèmes de jeu et de circulation, donc je gagne du temps. Après, dès que l’on travaille par atelier, j’essaye de passer du temps avec les gros. Pour les connaître et m’intégrer. Je dois prendre le pouls de mon paquet d’avants, passer du temps avec eux et c’est à moi de faire les premiers pas.

Quelles sont vos ambitions pour cette saison ?

Personnellement, je souhaite d’abord et avant tout réussir et bien lancer le début de saison. Après, ce n’est pas l’été que l’on va tirer des plans sur la comète. Concentrons-nous sur notre parcours et notre calendrier et ce sera aux coachs de fixer le cap et les objectifs.

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