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[SAGA TOP 14] Paris veut sa revanche !

Par Arnaud Beurdeley
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Publié le Mis à jour
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Malgré une saison extrêmement décevante, le Stade français a fait le choix de conserver quasiment le même effectif que l’an passé. En revanche, le staff technique, jugé «trop light», a été largement renforcé dans l’espoir de renouer avec le succès.

Jamais un champion en titre ne s’était pas qualifié pour la phase finale du Top 14 l’année suivante. C’est désormais chose faite. La triste performance est à mettre au crédit du Stade français. Neuf petites victoires pour dix-sept défaites, c’est le piètre bilan de la saison écoulée du champion de France en titre. Affirmer que le parcours parisien est une gigantesque déception relève de l’euphémisme. Par-delà les excuses liées aux nombreuses absences durant la Coupe du monde et à la cascade de blessures, on a aussi dit de l’effectif parisien qu’il était à bout de souffle, qu’un renouvellement s’imposait, que de nouveaux cadres devaient s’installer. Raté.

C’est mal connaître le président Thomas Savare. Le Stade français n’a pas connu de tsunami. Au contraire. Homme de raison au milieu des nouveaux présidents du Top 14 souvent plus enclinsà flamber sur le marché des transferts, le patron du club parisien a décidé de faire confiance à l’effectif en place. Un seul nouveau joueur venu de l’extérieur en la personne d’Alipate Ratini.

« Quand il y a des nouveaux joueurs, il y a toujours un petit effet positif, reconnaît le directeur sportif Gonzalo Quesada. Mais j’ai beaucoup d’affection pour le groupe de joueurs qui est présent. Nous avons vécu ensemble des moments de joies, de galères, de souffrances. Il me tarde de voir ce groupe à l’œuvre pour relever un challenge qui me paraît géant. Le Top 14 sera plus dur que jamais. J’espère surtout que nous aurons un peu plus de chance au niveau des blessures. L’an passé, nous n’avons pas été épargnés. Si nous n’avons pas trop de pépins, notre effectif est largement suffisant pour jouer sur les deux compétitions dans lesquelles nous sommes engagées. »

Un staff technique renforcé

Pour s’éviter de jouer la trouille au ventre comme ce fut le cas parfois en fin de saison dernière, les dirigeants parisiens ont tout de même consenti des efforts. Le staff technique a été lourdement renforcé. « L’an passé, nous n’avions pas voulu remplacer Jeff (Dubois) juste pour le remplacer, explique Thomas Savare. Nous n’avions pas trouvé la personne idoine. C’est un petit regret car nos résultats sont en partie liés à cette problématique. » Ce n’est donc pas un, mais deux entraîneurs (puisqu’Adrien Buononato s’est engagé avec Oyonnax) sur lesquels Gonzalo Quesada et son fidèle adjoint Simon Raiwalui pourront compter.

Greg Cooper, ancien arrière des All Blacks (7 sélections), entraîneur des Highlanders notamment en 2003 et 2007 avant d’exporter son expertise au Japon, est déjà présent depuis le 5 juillet. Chaudement recommandé à Quesada par le sélectionneur néo-zélandais de l’Irlande Joe Schmidt, Cooper sera ne charge de la ligne de trois-quarts. « Un coach spécialiste de la défense, du jeu au sol et des attitudes au contact va nous rejoindre à la fin du mois de juillet, ajoute Quesada. Pour l’instant, on ne peut pas donner son nom car il est encore lié contractuellement et sa saison n’est pas terminée. »

« Rendre notre jeu plus difficile à lire »

Simplement sait-on qu’il est sud-africain et exerce dans une franchise du Super Rugby. Avec un staff étoffé, un effectif stabilisé et une compétition de second niveau à disputer, le Stade français se dit armé pour repartir de l’avant. Mais pas seulement. L’idée de Gonzalo Quesada est aussi de faire évoluer un jeu très largement décrypté la saison dernière et facilement mis en échec.

« L’an passé, nous avions déjà voulu faire évoluer notre jeu, mais les résultats ne nous ont pas permis de trop changer, constate le technicien argentin. On est resté sur ce qu’on maîtrisait le mieux. Aujourd’hui, on travaille sur de nouveaux repères sans tout révolutionner non plus. Ce jeu sera toujours basé sur de la vitesse et du mouvement. Un jeu très structuré avec plusieurs choix à la sortie de ces structures. C’est aussi pourquoi j’ai tendance à m’entourer de coachs anglo-saxons. On va essayer de rendre notre jeu un peu plus difficile à lire. » Pour renouer avec le succès et goûter à nouveau aux parfums de la phase finale.

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