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St Priest, le plus dur commence

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Promu en Fédérale 2 après deux premiers tours menés tambour battant, Saint-Priest sera le petit poucet la saison prochaine.

A l’orée des phases finales, Saint-Priest ne faisait pas forcément partie des favoris pour la montée en Fédérale 2. Deuxième de sa poule, derrière Montmélian, l’équipe de la banlieue lyonnaise, sortait d’une belle saison. Mais elle traînait aussi derrière elle une longue liste d’échecs au moment de prendre l’ascenseur. Toujours placés, jamais gagnants, les San-Priots, au jeu léché, perdaient souvent leurs moyens au printemps. Pas cette année. Éliminés en quart de finale par Voiron, ils ont été la sensation des deux premiers tours des phases finales. Souvent recalés au terme de matchs âpres, serrés, où ils voyaient le rebond tombé trop souvent du mauvais côté, ils ont, cette fois, mis tous les ingrédients et Bellegarde, puis Besançon, n’ont rien pu faire.

« Nous ne pouvions pas nous attendre à »

Au premier tour, l’équipe expédie son voisin de l’Ain (48-6 à l’extérieur au match aller, 36-18 au retour). Puis ce sont les retrouvailles avec Besançon, un adversaire déjà rencontré il y a quelques saisons. Sans l’avantage du terrain, Saint-Priest doit prendre le maximum d’avance avant un match retour qui promet d’être délicat en terrain hostile. Le résultat est sans appel et provoque l’incrédulité : les joueurs d’Éric Ballay et Bernard Bouisset l’emportent 66-0 ! Comble de malchance pour les Doubistes, l’arbitre valide un essai que personne n’a vu. Tout le monde étant d’accord pour valider une marque de 61-0. Peu importe.

Au retour, bousculés, les Rhodaniens marquent trois fois en fin de match pour valider leur succès de l’aller (24-12) et s’ouvrir en grand les portes de la Fédérale 2, sans l’avoir vu venir. « Sachant qu’on allait croiser Besançon, nous ne pouvions pas nous attendre à ça, reconnaît le président, Alain Tauleigne, qui dirige le club avec Philippe Heurtier. La réussite de cette année est liée au fait d’avoir pu garder nos joueurs l’été précédent, au contraire des années précédentes où nous enregistrions beaucoup de départs. Et le recrutement a été bien adapté. »

Expérience et cohésion

Avec le renfort du troisième ligne, et capitaine, Jonathan Wullschleger, de retour après deux saisons à Givors, de l’ouvreur et buteur, Rémi Bouvier, formé au club avant de passer par le CSBJ, ou encore du troisième ligne, Nicolas Robert, lui aussi passé à Saint-Priest il y a quelques saisons, Saint-Priest gagna notamment en expérience, et en cohésion. Le capitaine, et international suisse, voulant mettre un point d’honneur à aider son club à connaître la Fédérale 2. Et sous l’impulsion d’Éric Ballay et Bernard Bouisset, l’équipe a su serrer les rangs. Très, sinon trop, joueuse par le passé, époque où elle envoyait trop souvent la balle à l’aile, pensant que la vie y était toujours belle, elle a gagné en rigueur en conquête et dans le combat, et bénéficié d’un buteur d’élite, Rémi Bouvier, auteur de trois cent deux points pendant la saison, le meilleur total pour un joueur du Lyonnais, club professionnel compris.

Maintenant, le plus dur commence, avec la préparation de la saison en Fédérale 2. Elle bénéficiera de renforts précieux, avec notamment l’entraîneur, Christophe Tosoni, de retour après une année sabbatique, de l’arrière givordin, Nadir Boukhaloua, ou encore du pilier gauche, Pierre Rigoni, vice-champion de France Fédérale 2 avec Villeurbanne. « Nous serons les petits poucets », conclut Alain Tauleigne.

Par Sébastien Fiatte

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