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[Portrait VII Féminin 1/13] La vie de Rose

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Jusqu’au début des jeux Olympiques prévu le 5 août, nous vous proposons chaque jour le portrait d’un des membres de l’équipe de France féminine. Aujourd’hui c’est Rose Thomas qui est à l’honneur. Une joueuse pour qui ces JO seront certainement sa dernière compétition. Autant dire qu’elle ne compte pas repartir bredouille de Rio.

La Bordelaise de 27 ans, n’est pas seulement une joueuse de rugby. Elle est avant tout une infirmière et souhaiterait même devenir anesthésiste par la suite. Une raison de plus qui la pousserait certainement à raccrocher les crampons juste après ces jeux Olympiques.

Mais avant de passer à l’après, il y a une étape dans sa carrière de joueuse qu’elle compte relever haut la main. Présente sur le circuit mondial de rugby à VII depuis maintenant quelques années, elle est un des piliers de cette équipe de France féminine et une des joueuses clés de David Courteix.

Son histoire d’amour avec le rugby a débuté lorsqu’elle avait 8 ans au club de Gradignan. Tout ça pour faire comme son grand frère ! Jusqu’à l’âge de 14 ans elle pratique ce sport exclusivement avec des garçons. Et elle a fait une pause pour faire de l’athlétisme. Cette pause durant laquelle elle a rencontré Clémentine Sarlat, journaliste rugby sur France 2. Elle a d’ailleurs accepté de nous parler de cette femme qu’elle qualifie de discrète : « On a découvert l’athlétisme ensemble avec Rose. C’était réellement la plus douée au niveau des qualités physiques », avant d’ajouter. « Rose est une personne très agréable à vivre en groupe. C’est une femme qui encaisse beaucoup et qui a un mental très costaud ». La journaliste nous confiera que Rose Thomas a beaucoup souffert des blessures, mais que le rugby lui a redonner goût à la vie.

Après une pause de quatre ans donc, elle décide de rechausser les crampons et joue ainsi au Stade bordelais. Son premier sacre arrivera le 31 mai 2008 lorsqu’elle fêtera sa première sélection en équipe de France universitaire à Hendaye face à l’Espagne et deux ans après, elle fête son premier titre. En juillet 2010, elle devient donc championne d’Europe universitaire de rugby à VII. Mais sa carrière en XV continue. Elle devient même championne de France Elite 2 avec sa coéquipière Camille Grassineau grâce à une victoire sur Bayonne (29-20) le 6 mai 2012. Mais c’est bel et bien le « 7 qui lui correspond », nous confie Clémentine Sarlat. « C’est une battante », rajoute-t-elle.

Thomas sous contrat

En 2014, Rose Thomas devient l’une des premières femmes à signer un contrat semi-professionnel avec la Fédération Française de rugby à VII. Avant elle, Fanny Horta, actuelle capitaine de France 7 Féminine, avait franchi le pas. Et depuis, son parcours n’a pas beaucoup été semé d’embûches. On pourrait même le qualifier de « rose ».

D’autant plus que l’année dernière Rose Thomas décroche son ticket pour le JO avec ses coéquipières de l’équipe de France à Malemort. Aujourd’hui, la jeune bordelaise est à la Martinique pour le dernier stage de préparation des Bleues. Et elle voudrait bien enrichir son palmarès. La chose qui est sûre c’est que ses plaquages, dont elle seule a le secret, aideront bien la défense française et compliqueront la tâche à ses futures adversaires.

Par Jessica Fiscal (@Jessica_Fiscal)

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