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[Portrait VII Féminin 2/13] Grassineau, le couteau-suisse

Par midi olympique
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    [Portrait VII Féminin 2/13] Grassineau, le couteau-suisse
Publié le Mis à jour
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Jusqu’au début des jeux Olympiques prévu le 5 août, nous vous proposons chaque jour d’un des membres de l’équipe de France féminine. Aujourd’hui Camille Grassineau, la bordelaise qui a encore beaucoup a prouvé lors de ces JO.

C’est en 2013 que son aventure à VII a officiellement commencé. Citée dans l’équipe type lors de l’étape au Canada à Langford elle l’a été logiquement lors de la dernière étape du circuit mondial à Clermont-Ferrand. Et l’ancienne élève du collège Pierre-Fanlac de Belvès le connaît bien ce maillot de l’équipe de France. Elle l’a porté notamment lors de la coupe du monde 2010 et celle de 2014 organisée en France en tant qu’ailière. Et déjà à XV elle montrait toute l’étendue de ses capacités.

Connue pour être un vrai couteau suisse, David Courteix, son sélectionneur en équipe de France à VII, apprécie le fait de pouvoir s’appuyer sur cette joueuse.

Fan de Marie-José Pérec, elle est arrivée au club d’athlétisme de Bordeaux à l’âge de 19 ans. Clémentine Sarlat, journaliste rugby sur France 2, a été l’une de ses coéquipières et elle avoue: «la première fois qu’on l’a vu on s’est toutes dit c’est quoi cet extra-terrestre», d’autant plus qu’elle n’avait jamais fait d’athlé avant. Et c’est vrai que physiquement, cette joueuse est « monstrueuse. » La journaliste rajoute même « Camille est douée dans tous les sports. » Et aujourd’hui particulièrement dans le rugby à VII, sa vitesse et sa fougue ont fait d’elle un élément important de l’effectif tricolore.

Mission Rio

Actuelle pilier ou talonneur de cette équipe à VII, Camille Grassineau est aussi capable de venir dépanner à l’arrière.

Son rêve, comme indiqué dans nos colonnes, serait de battre la Nouvelle-Zélande. A défaut de les avoir battu, la jeune bordelaise avait marqué un superbe essai face à ces All Blacks à Clermont fin mai. Elle souhaite, tout comme ses coéquipières, aller plus loin lors de ces JO puisque les Néo-Zélandaises seront leur principales adversaires en phase de poules.

En plus de son talent, son coach déclarait même « Camille donne l’exemple sur le terrain par son investissement. » Elle qui pourtant à découvert le rugby il y a à peine 8 ans. Sa première sélection était en 2010 avec le XV de France féminin et c’est à cette époque qu’elle a été repéré par le staff de l’équipe de France à VII. Ce recrutement à quelque peu changer sa vie, en tous cas de sportive : « Je commençais à peine le rugby à cette époque et donc techniquement je n’étais pas au top. Mais c’est vrai que grâce au rugby à 7 j’ai pu progresser très vite, car j’aimais l’hyperactivité du jeu, ça m’a plu immédiatement », déclarait-elle sur le site de la FFR.

Autant dire qu’à Rio, nous aurons encore le droit au Grassineau Show et on à hâte !

Par Jessica Fiscal

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