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Aurillac : en mode «cohésion»

Par midi olympique
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    Aurillac : en mode «cohésion»
Publié le Mis à jour
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Trois semaines après leur reprise, les cantalous ont fourni de gros efforts en fin de semaine dernière avant de conclure par un repas bien fait pour sceller de nouvelles amitiés.

Cela fait plus de trois semaines que le groupe du Stade aurillacois a repris l’entraînement. Le cycle fort de la préparation physique arrive à son terme avec, pour les coéquipiers de Maxime Petitjean, un petit baroud d’honneur jeudi et vendredi. Sous le contrôle du préparateur physique Sébastien Delpirou, Mathieu Lescure, troisième ligne, avait concocté un savoureux programme pour ses potes. Pourquoi ça ? Tout simplement parce que le « papa » des Rouge et Bleu, 34 ans, a décidé depuis un an de préparer un diplôme d’état qui attestera, après validation, de ses compétences du métier d’animateur, de moniteur, d’éducateur sportif.

« Cela fait quatorze ans maintenant que je suis au club. Les préparations physiques se suivent et se ressemblent et, moi, en tant que joueur, j’avais cette envie de faire un petit peu autre chose. Je n’ai connu qu’un seul club alors je ne sais pas trop ce qui se fait ailleurs, hormis ce que l’on peut voir à la télé », atteste le troisième ligne. Rendez-vous avait donc été pris à quelques encablures d’Aurillac, autour du lac des Graves qui offre un superbe terrain de jeu. « Le plus gros du boulot a été fait sur la préparation physique. Là il s’agit vraiment de renforcer la cohésion et de finir sur une grosse journée et demie un peu plus ludique. »

Canoës, crossfit et trail

Regroupé jeudi dès 9 heures du matin, trois groupes ont été formés pour trois ateliers bien distincts avec des activités « que je (Maxime Petitjean, N.D.L.R.) voulais complémentaires » : une activité nautique, pour le travail du haut corps, avec des canoës et des paddles ; une activité forêt pour la cardio avec un gros dénivelé à la clé et un retour en tyrolienne ; un crossfit avec des haltères en tous genres. C’était le menu du matin, car l’après-midi, c’est un trail de 13 km qui attendait le groupe à travers routes, chemins, bois et un gros dénivelé au passage. Le premier mettra trois heures… le dernier 5 h 30.

Derrière, la récompense se situait en un bivouac en montagne grâce à la complicité d’un agriculteur du coin. Une bonne nuit de repos avant que tout le monde se retrouve le lendemain pour, à la base, un run and bike (en duo, un qui court, l’autre qui fait du vélo) sur les pentes du Pas de Peyrol, là où sont passés les coureurs du Tour de France le 6 juillet. Malheureusement, c’était avis de tempête sur le Cantal vendredi. Le groupe s’est donc contenté de quelques kilomètres en VTT avant de reprendre la route vers Aurillac, de déjeuner ensemble et d’avoir un repos bien mérité pour le week-end. Car le groupe a évolué en autonomie durant ces deux jours, sans les coachs.

Un groupe qui se connaît par cœur puisque composé à 100 % d’éléments qui étaient déjà là l’an dernier. Tout le monde s’est pris au jeu et s’est mis minable. C’était d’ailleurs le but du chantier. Le plus dur aura été pour les plus jeunes qui ont vraiment souffert. Ceux du centre de formation, mais aussi les sept recrues du Stade aurillacois… qui n’ont pas plus de 21 ans et amenées à renforcer les rangs des espoirs et s’aguerrir auprès des anciens. Et oui, la jeunesse sera encore au pouvoir dans le Cantal cette saison. Une formule gagnante mise en place depuis quelques années maintenant par le tandem Davidson-Peuchlestrade.

Par Jean Marc Authie

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