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[SAGA TOP 14] Toulouse, nouvelle ère, acte II

Par Jérémy Fadat
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Publié le Mis à jour
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Après avoir entamé sa mutation voilà un an, derrière le départ de Guy Novès, le Stade toulousain poursuit sa transition. Sur le terrain bien sûr avec le renouvellement de nombreux cadres. Mais aussi en coulisses avec la question de la présidence à venir.

«On va passer dans une nouvelle ère. » C’est la prédiction de René Bouscatel. Pour être honnête, elle concerne Ernest-Wallon qui va devenir le premier stade connecté du Top 14. Extraits choisis : « Nous avons investi largement dans la transformation digitale. Dès le premier trimestre ou semestre, les spectateurs verront ralentis ou statistiques en direct sur les téléphones. Ils auront autant, voire plus, d’informations qu’à la télé. Ils pourront aussi acheter à la boutique, commander et payer une bière puis aller la chercher à un point. » Voilà qui devrait aider à faire basculer le Stade toulousain dans une autre dimension.

Mais, de nouvelle ère, il est question sur tous les plans. Sur les planches, au bord de la scène et en coulisses. La mutation du club a commencé, il y a un peu plus d’un an, lorsque Guy Novès a révélé son départ pour l’équipe de France. Depuis, entre évolution et révolution, Toulouse se crée une identité différente. Et va poursuivre, même intensifier, sa métamorphose, laquelle s’était symbolisée par l’arrivée de deux hommes pour remplacer le seul manager historique : Fabien Pelous en tant que directeur sportif et Ugo Mola comme manager général. « Cette saison sera plus de transition que la précédente, affirme ce dernier. L’an passé, il y avait le Mondial et nous avons plus subi que provoqué les choses. Le début de recrutement a été fait par nos soins cette fois et nous sommes dans une dynamique de construction. Même si nous comptons onze garçons retenus dans les listes élite et développement. Cela veut dire, quelque part, que nous devons être performants. »

Malgré le départ de Picamoles vers l’Angleterre ou ceux d’historiques comme Clerc, Poitrenaud ou Harinordoquy, le président est satisfait de l’effectif à disposition. « Nous aurons un meilleur groupe, plus équilibré, explique René Bouscatel. Il fallait rajeunir certains postes. à cause ou grâce aux résultats, nous avions maintenu des joueurs qui arrivaient en fin de carrière en trop grand nombre. Nous n’avions pas réalisé le renouvellement progressif tel que nous le faisions auparavant. »

Quid de la succession de Bouscatel

Dans cette logique de passage de relais, Thierry Dusautoir avait révélé dans nos colonnes, début juin, vouloir prendre du recul sur ses responsabilités pour ce qui devrait être son dernier exercice comme joueur. En ce sens, plusieurs membres du groupe seront amenés à le suppléer. Ainsi, Florian Fritz - très apprécié du vestiaire -, Yoann Maestri et Jean-Marc Doussain devraient accompagner l’ancien patron des Bleus dans un système de leadership qui reste à définir. Même si le départ annoncé de Dusautoir renvoie déjà à la prochaine intersaison quand, avec lui, Albacete, Johnston, McAlister ou Flood pourraient faire leurs adieux.

Le tout étant, en attendant, de composer avec la possible fin de carrière de monstres sacrés, lesquels auront leur mot à dire sur le terrain dans les mois à venir, et l’avènement des futurs cadres. Rien d’insurmontable, qui n’empêche donc pas le club d’avoir de légitimes espoirs et ambitions après quatre saisons blanches. « L’objectif est de faire mieux que l’an dernier, assure Mola. Il n’y a pas de raison que ce soit dégressif sur ce plan. La première des choses est de se qualifier en phase finale et pour la prochaine Coupe d’Europe. Ensuite, on peut arriver à réaliser un coup. »

Enfin, la nouvelle ère s’écrit aussi en interne au club, à l’heure où le mandat de René Bouscatel prend fin en juin prochain. Lui a déjà clamé qu’après 26 ans de présidence, il n’en briguerait pas un autre... Mais entend installer Pelous pour lui succéder et a proposé de « l’accompagner pendant un ou deux ans pour accomplir totalement le nouveau projet sportif ». Sauf que le Conseil de Surveillance soutiendrait plutôt la candidature de son actuel président Hervé Lecomte. Voilà qui promet encore quelques agitations et luttes intestines.

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