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Urios : « C’est l’an II »

Par midi olympique
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    Urios : « C’est l’an II »
Publié le Mis à jour
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Le directeur sportif de Castres Christophe Urios revient pour nous sur ce stage à Saint-Lary, lieu qu’il affectionne particulièrement. Mais s’exprime sur les ambitions pour la saison prochaine.

Pourquoi avoir fait le choix de Saint-Lary pour votre stage de préparation ?

On y est vraiment très bien. C’est la deuxième année que nous venons ici, et nous sommes très satisfaits des structures qui sont mises à notre disposition. D’autant plus que le stade n’est pas loin de l’hôtel et tout cela joue beaucoup dans notre préparation.

Quel est l’objectif principal de ce stage ?

L’objectif principal est de ressouder le groupe même si, il est vrai, que nous commençons à monter crescendo dans la préparation physique. Ce n’est pas un scoop, lors de ces stages de reprise, nous apprenons davantage à nous connaître. On vit en communauté, on fixe certaines règles et c’est une manière aussi d’améliorer notre rugby.

Quels sont les nouveautés de cette préparation ?

Il y a beaucoup de choses nouvelles. Tout d’abord les hommes, et le rugby appartient aux hommes, c’est donc important. De plus, nous avons beaucoup intensifié notre préparation physique et cela a pour seul but d’améliorer notre rugby et non de devenir de bons coureurs. Pour finir, justement sur cette préparation physique, je me sens bien encadré puisque trois nouveaux préparateurs physiques ont intégré le staff.

Du coup, vos objectifs seront différents cette saison ?

Bien évidemment. Nous voulons nous professionnaliser, nous structurer et surtout avancer. Cette année, on passe encore un cap avec un kiné de plus, et trois préparateurs qui s’ajoutent au staff (Vincent Giacobbi, Grégory Marquet et Julien Rebeyrol Brimeur, N.D.L.R.). Mais, disons le clairement, nous avons envie de passer un cap cette saison. Tout ce qu’on met en place lors de cette préparation va dans ce sens.

De nombreux jeunes sont présents sur ce stage. Est-ce trés important de miser sur la jeunesse ?

C’est essentiel. Nous n’avons pas les moyens des grosses équipes donc il faut que l’on se démarque avec nos moyens et qu’on ait un savoir-faire différent. Cette intégration me semble donc importante pour trois raisons. Pour compléter l’effectif, donner un nouvel élan au groupe et apporter une nouvelle identité à ce club.

Qu’en est-il de l’ambition affichée ?

Je qualifierais cette saison d’an « II ». L’année dernière, quand je suis arrivé, l’équipe venait de vivre une saison difficile. Castres s’était maintenu dans les dernières journées. Il me semblait donc important, dès mon arrivée, d’afficher mon envie de redresser ce club et de se bagarrer pour le top 6. Cela été difficile et cette saison va l’être encore plus. Quand on voit le recrutement que fait La Rochelle ou Pau, la bataille pour le haut du tableau va être rude. Autant l’année dernière, cela me semblait clair d’afficher les choses, autant cette année je suis dans l’hésitation. Je ne connais pas bien la concurrence et tout cela me rend prudent. Nous avons besoin de temps.

Propos recueillis par Jessica Fiscal

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