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Taylor Paris, le capital confiance

Par Emilie Dudon
  • Taylor Paris, le capital confiance
    Taylor Paris, le capital confiance
Publié le Mis à jour
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Le canadien, Taylor Paris, est sur le retour après de longs mois d’absence.

Il lui faudra encore un peu de patience. Si le SUALG effectuera sa reprise ce vendredi, avec son premier match amical disputé face à Grenoble, Taylor Paris devra attendre le prochain, contre Montauban le 11 août pour jouer à nouveau sous les couleurs agenaises. L’ailier canadien n’est pas dans le groupe car il a suivi une formation de pompier volontaire toute la semaine et ne s’est pas entraîné avec le reste de l’équipe. Il piaffe pourtant d’impatience de retourner sur le pré avec ses coéquipiers. Et pour cause : le joueur de 23 ans n’a pas disputé un match sous le maillot lot-et-garonnais depuis… quinze mois ! Sa dernière sortie en bleu et blanc remonte au 24 mai 2015, et à la victoire contre Mont-de-Marsan en finale d’accession au Top 14.

Entre-temps, Taylor Paris s’est rompu les ligaments croisés d’un genou avec le Canada en match de préparation à la Coupe du monde en août 2015, Agen est redescendu en Pro D2 au terme d’une saison laborieuse et l’ailier s’est de nouveau blessé (entorse du ligament latéral de l’autre genou) à l’entraînement fin avril alors qu’il espérait faire son retour pour la réception de Brive à Armandie. « J’en ai pris pour six semaines d’infimerie supplémentaires, ça commençait à faire beaucoup, témoigne le joueur dans un français impeccable. J’en avais vraiment assez. Quand rien ne va… » Le dernier coup du sort d’une saison à oublier : « J’ai pas mal cogité pendant ces longs mois. Je voyais l’équipe à la peine et je ne pouvais rien faire. Je me sentais extérieur au groupe, à sa vie. Avec la descente, ça faisait encore plus mal. »

Deux essais avec le Canada

Alors Taylor Paris a « hâte » de faire son retour à Armandie jeudi prochain. Il sait que sa place ne sera pas simple à retrouver, alors que des joueurs comme Joe Tilsley ou Filipo Nakosi ont émergé en son absence. « La concurrence sera plus forte et c’est une bonne chose. Je sais ce qui m’attend : soit j’élève mon niveau de jeu, soit je ne jouerai pas. Je ne peux pas me reposer sur ce que j’ai fait il y a deux ans, c’est fini tout ça. » Ce qu’il a fait ? S’imposer comme le meilleur marqueur du club et le troisième marqueur du Pro D2 avec onze essais inscrits en 2014-2015.

Et si ça ne garantit rien, son retour sera attendu. Il le sait, ça aussi. Mais il arrive rassuré. Car l’ailier canuck a rejoué, en juin dernier, sous les couleurs du Canada. Trois matchs (contre le Japon, la Russie et l’Italie) pour deux essais inscrits, et un titre d’homme du match glané contre les Transalpins. « Cela m’a fait un bien fou. J’avais un peu d’appréhension au départ mais j’ai eu de bonnes sensations et ces matchs m’ont redonné confiance. Je suis à 100 %. » Les supportes agenais ont hâte de voir ça. Encore un peu de patience…

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