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[SAGA PRO D2] L’ascension fulgurante

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Du haut de ses 21 ans, Nicolas Faure, symbolise la nouvelle philosophie prônée par le CSBJ. Talentueux et apprécié du vestiaire, le numéro 9 Berjallien semble avoir l’avenir devant lui.

Il est de ces joueurs qui ne laissent personne indifférent. Demi de mêlée de caractère, Nicolas Faure a, en deux saisons, conquis le cœur des Berjalliens au point de devenir l’une des coqueluches du stade Pierre-Rajon. Arrivé dans le groupe sur la pointe des pieds alors qu’il n’avait que 19 ans, pour pallier une cascade de blessures, le jeune Drômois a rapidement enchaîné les feuilles de matchs. Depuis ? Il n’a plus jamais quitté le groupe pro. Et deux ans après son premier match de ProD2 (face à Dax le 23 février 2014) Nicolas Faure s’est imposé au sein du club berjallien, au plus grand plaisir d’Alexandre Péclier : « C’est un gamin bourré de talent ! Ce qui me plaît chez lui ? Il prend ses responsabilités et n’a pas peur de mettre des brasses à ses gros. C’est un vrai numéro 9, avec un caractère bien trempé et, malgré son jeune âge, il est bien intégré dans le groupe. » Un discours partagé par Matthieu Nicolas. « Le club mise beaucoup sur lui. C’est un joueur qui progresse vite. Il est arrivé jeune et a commencé à jouer tôt à un poste à responsabilité. Nous aurons besoin de lui cette saison. Puis c’est quelqu’un plein d’enthousiasme, il a l’insouciance de la jeunesse. Il branche pas mal les anciens mais est toujours là lorsqu’on a besoin d’un coup de main. »

Un rôle de leader de vestiaire que se refuse pourtant d’endosser le joueur de 21 ans, plein d’humilité. « Je suis encore le petit jeune donc je ne peux pas être un leader. Je ne suis pas non plus un mouton, j’ai mes idées et je les partage mais je lève rarement la voix, car je veux à tout prix éviter le conflit. Sur le terrain je vais donner mon avis pour dire si je préfère prendre la touche ou la mêlée, mais pour l’instant je préfère laisser le leadership à Jeff (Coux, N.D.L.R.), Bogdan (Leonte) ou Matthieu (Nicolas). »

Taillé pour le haut niveau

Si cette saison il devrait se partager le temps de jeu avec Fabio Da Silva, Benjamin Alcacebe (lorsqu’il reviendra de blessure) et peut-être même le jeune Florent Campeggia, très intéressant en amical face au Lou, Nicolas Faure part avec une longueur d’avance. Auteur d’une très bonne saison 2015-2016, ce demi de mêlée qui se décrit comme un « 9 éjecteur » correspond parfaitement à la philosophie de jeu prônée par son staff. « Je porte très peu le ballon. Je suis plus un 9 qui cherche à déplacer le jeu. Peut-être qu’il faudrait que j’aille plus fixer les défenseurs, notamment lors des combinaisons. Mais aujourd’hui deux secondes avant de ramasser un ballon, je ne peux pas dire ce que je vais en faire. Je suis un numéro 9 qui joue à l’instinct et c’est pour ça que « Pec’» m’a fait confiance donc je ne vais pas tout changer. » Et ça tombe bien car ce n’est pas ce qu’attendent ses coachs. « C’est un garçon qui a énormément progressé la saison dernière, qui a pris confiance en lui et qui a acquis celle de ses avants, analyse Serge Laïrle. Il va encore devoir travailler physiquement mais s’il continue avec cet état d’esprit, c’est un joueur taillé pour le haut niveau. » On en oublierait presque de préciser que du haut de ses 21 ans et 44 matchs de Pro D2, Nicolas Faure est toujours sous contrat espoirs avec le CSBJ. Quand on vous dit que l’avenir lui appartient…

Par Pierrick Ilic-Ruffinatti

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