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[Saga Pro D2] Aurillac, le parti pris de la continuité

Par midi olympique
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    [Saga Pro D2] Aurillac, le parti pris de la continuité
Publié le Mis à jour
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Finaliste du dernier exercice, le Stade Aurillacois repart pour une nouvelle épopée. Le club ne veut pas déroger de sa philosophie. Jouer et faire confiance à la jeunesse. Mais attention à ne pas se perdre en route.

Le Stade Aurillacois reste sur une saison exceptionnelle et durant laquelle les Cantalous ont joué les premiers rôles dès l’entame à Biarritz (victoire 28 à 25). Bien sûr, tout n’a pas été parfait. Clinquants, fringants, virevoltants, solidaires et enthousiastes sur leurs terres, ils étaient presque méconnaissables à l’extérieur. Rempart infranchissable à Jean-Alric, le Stade s’effritait et prenait même parfois la marée hors des bases. Malgré tout, ils se sont forgé un caractère, ont renforcé leur esprit de groupe et fait quasiment toute la saison dans le top 5.

Mais voilà, les saisons se suivent… et ne se ressemblent pas forcément pour les Stadistes. À chaque fois qu’ils ont fini un exercice dans le dernier carré, ils l’ont payé cash l’année suivante. Saison 2004-2005, ils battent Montauban en demie, sortent le Lou en finale et tombent face à Pau, à Ernest-Wallon déjà… la seule année où un barrage d’accession avait lieu entre Pro D2 et Top 14 (16 à l’époque). L’année d’après, le Stade s’effondre et plonge en Fédérale 1. Saison 2012-2013, ils se retrouvent demi-finaliste à Brive au sortir d’une saison palpitante. Défaite 30 à 14 et saison galère ensuite avec une pénible onzième place. Pas question cette fois de se laisser surprendre.

« Il ne suffit pas de dire que le travail paye »

« On va bien sûr rester sur ce que l’on sait faire. Du jeu ? Tout le monde rêve de cela. On l’a montré l’an dernier. Mais nous avons aussi besoin de puissance et de combativité, besoin de mettre du mouvement tout en étant performants en conquête et dans le combat. Il faut être réaliste et efficace et nous devrons donc nous appliquer. Nous comptons aussi sur nos décideurs sur le terrain, Maxime Petitjean, Paul Boisset pour animer cela. Tout le monde a conscience d’une saison formidable l’an dernier. Mais il ne suffit pas de dire que le travail paye. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte comme la réussite, le réalisme, la chance de passer à travers les blessures… On va s’attacher à faire aussi bien que l’an dernier et d’offrir une demi-finale à la maison mais il ne faut pas se leurrer : l’an dernier, c’était exceptionnel et ce sera dur de le refaire », note Thierry Peuchlestrade, coentraîneur en charge des lignes arrière. Difficile, mais pas impossible. Dans le Cantal, on fait dans la continuité et aller de l’avant, c’est poursuivre le choix de la jeunesse.

Voici quatre ans maintenant que le parti est pris d’allier expérience et jeunes pousses. 2016-2017 n’échappera pas à cette règle avec cependant une petite nouveauté : les sept moins de 22 ans qui viennent de débarquer du Stade toulousain, du Racing 92, de l’ASMCA, de l’UBB ou encore d’Albi sont tous programmés pour les Espoirs. Mais ils vont devoir apprendre et faire le boulot plutôt vite, car appelés à jouer rapidement. « Nous allons profiter des matchs amicaux pour cela», confirme Jeremy Davidson, coentraîneur et patron des avants. « Il y a encore beaucoup de travail à faire, tout en sachant que pas mal de nos cadres sont blessés. Ils vont donc devoir intégrer non seulement le groupe mais le championnat très tôt. Il faut que l’apprentissage se fasse en assimilant très rapidement les schémas de jeu, le fonctionnement du club. Cela nécessite beaucoup de travail. D’ailleurs le succès demande beaucoup de travail et cela vaut pour tout le monde. Ce sera encore le cas cette année pour être au niveau. »

Le 26 août, le Stade aurillacois ouvrira son bal. Le staff sait combien ce premier bloc de cinq matchs est important, ne serait-ce que pour donner le tempo de la saison. Dax, Perpignan, Montauban, Albi et Narbonne « vont nous mettre dans le bain », annonce Thierry Peuchlestrade. « Nous avons souvent attaqué fort car c’est une bonne dynamique pour la suite. Avec deux demi-finales depuis 2013, nous sommes à notre place et nous avons montré à tout le monde que nous n’étions pas là par hasard ».

Par Jean-Marc Authié

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