[Saga ProD2] Effectif: À Aurillac, les mêmes et on recommence
Stabilité et solidité sont les maîtres mots de l’effectif cantalien.
Arrières :
Jack McPhee est « le » titulaire au poste depuis deux ans. Le Néo-Zélandais a fait une grosse saison l’an dernier avec des relances à tout-va, une couverture défensive efficace et surtout sa capacité à faire la différence. Autre atout non négligeable : son jeu au pied. De dégagement, de déplacement où pour marquer des points, il est aussi indispensable que le reste. En fonction des situations, des adversaires, Antoine Renaud est le remplaçant naturel au poste.
À 25 ans, il a juste besoin de plus de constance, car les qualités sont là. Conor Gaston a également été une alternative intéressante l’an dernier.
Ailiers :
Attention, ça va très vite et ça finit plutôt bien. Albert Valentin a encore fait montre de force et d’habileté l’an dernier. Il devrait confirmer cette année, tout comme Conor Gaston sur l’aile opposée. L’Irlandais est une attraction à lui tout seul, capable de déchirer le premier rideau à tout moment et d’offrir de magnifiques munitions à ses coéquipiers.
L’an dernier, Alex Luatua, centre de formation, s’est également montré à son avantage sur l’aile. Des appuis de feu et une forte capacité à prendre les intervalles.Le jeune Pierre Gaveau, venu tout droit de l’ASMCA, aura certainement la possibilité de s’exprimer durant la saison, ainsi que l’ancien de l’UBB, Uiki Huakau.
Centres :
Il va y avoir embouteillage au poste avec des choix cornéliens certainement pour les coachs. Si la paire Robert Lilomaiava-Merab Sharikadze semble avoir les faveurs, les autres ne sont pas en reste. La puissance du Samoan est indéniable, mais il reste encore à fignoler le passage après contact. Quant au Géorgien, son abnégation est grande pour défendre.
On l’attend encore plus dans un registre offensif. Jean-Philippe Cassan a prouvé qu’il avait sa place et qu’il était plus qu’une alternative, tout comme Alex Luatua dont c’est le poste naturel. Avec l’arrêt de Jakobus Kemp, il y a de quoi faire. Le jeune Bastien Colliat a su saisir sa chance la saison dernière. Nul doute qu’il remettra le couvert. À noter qu’un autre jeune, Louis Fajfrowski pourrait lui aussi montrer le bout de son nez.
Ouvreurs :
Avec Maxime Petitjean comme artilleur indiscutable, le Stade Aurillacois possède là une arme de gros calibre. Meilleur buteur de Pro D2, ou parmi le trio de tête, depuis le retour du Stade à ce niveau, il est redoutable tant pour enquiller les points que pour orienter le jeu. Dans sa roue, Antoine Renaud, qui est également un redoutable buteur, et qui reste sur une excellente fin de saison.
Aurillac ne manque là non plus pas d’alternative puisque Jack McPhee s’est déjà illustré au poste, tout comme Théo Nanette. Derrière, le jeune Thomas Dubourdeau pourrait également être lancé dans le bain si l’occasion se présente.
Demis de mêlée :
Paul Boisset est le titulaire au poste. Le « petit » bonhomme du Stade s’impose derrière la mêlée et sur les lancements de jeu dont il est le dépositaire avec Petitjean. Au-delà, c’est l’un des meilleurs gratteurs de ballon du Pro D2. Il est redoutable et redouté sur les rucks. Dans un autre registre, Théo Nanette s’avère lui aussi intéressant à ce poste.
Plus félin, il éjecte peut-être plus vite et n’hésite pas à prendre les intervalles. Le troisième larron pourrait être cette année le jeune Hugo Bouyssou. Il a déjà fait une sortie l’an dernier et pourrait se voir offrir plus de temps de jeu.
Numéros 8 :
Il va y avoir bagarre au poste cette année. Mathieu Lescure voudra certainement signer une magnifique saison, lui qui voit se pointer la fin de carrière à 34 ans. Mais le Stade n’est pas en reste, car avec la puissance et la fougue de Flavien Nouhaillaguet ou encore celles de Utu Maninoa, Aurillac est là encore très bien armé pour ce poste.
Troisième ligne ailes :
Cela va être la tuile du Stade pendant un certain laps de temps. Pierre Roussel, le patron de la touche, sera absent pour au moins quatre mois (opéré de la hanche le 3 août). Il faudra donc assurer. Mais là encore, Aurillac ne manquera pas d’hommes pour assurer le boulot. Tout d’abord avec Latuka Maïtuku dont la puissance fait des ravages aussi en défense qu’en attaque. Ensuite, avec des 8 qui font tout aussi le taf à l’aile, pas de problème.
Enfin, il y a la jeunesse qui pousse drôlement derrière. Romain Briatte et Marius Vialle ont déjà fait quelques piges plutôt intéressantes l’an dernier. Une jeunesse déployée aussi par le Stade Aurillacois avec un recrutement essentiellement axé sur la troisième ligne. Il se pourrait donc bien que le public aurillacois, et les adversaires, fassent la connaissance du grand Asémiste Calvonn Allison, du puissant Parisien William Vaccaril ou encore du petit mais râblé Algibeois Kévin Lebreton.
Deuxième ligne :
Le Stade Aurillacois va avoir cette saison un trio de choc. Si Levan Datunashvili se pose en « papa » naturel avec une belle saison à la clé, l’international géorgien va avoir fort à faire avec le retour de blessure de Maxime Granouillet. Le Clermontois aura à cœur de montrer les dents pour se faire une place. Quant à Baptiste Hézard, il est incontournable sur son côté depuis deux saisons. C’est de plus un élément plus que déterminant pour la touche et notamment un farouche contreur.
En cas de défection, Adrien Corbex se pose comme une alternative intéressante, tout comme l’Américain Christian Ostberg.
Piliers :
Grégory Fabro absent pour encore un moment (croisés), la pile gauche devrait être assurée par Antoine Fournier ou Maxime Escur. Rien à dire sur les deux hommes qui ont fait le boulot la saison dernière et confirmé leur potentiel. À droite, l’expérimenté Lotu Taukeiaho a tenu la baraque quasiment toute l’année avec beaucoup d’autorité. Sur les talons, Anthony Alvès et Giorgi Sharashidze ont fait leur gamme et parfois même la maille.
Ils ont beaucoup appris durant cette année et auront certainement leur mot à dire.Petit dernier de la bande, les 20 printemps de l’ex-Toulousain Yorhann Ramonjiarivony voudront se tailler une part du gâteau. Tout cela passera par l’apprentissage, le travail et l’œil pointilleux de Jeremy Davidson.
Talonneurs :
Adrien Pélissié va très certainement prendre les clés du camion en ce début de saison. Doublure impeccable l’an dernier, il aura vécu une finale de Pro D2 tourmentée. Mais le natif du Tarn-et-Garonne n’a le temps de gamberger. La raison, le retour de Nicolas Catanzano qui peut prétendre lui aussi à jouer. Enfin débarrasser de blessures à répétition, il devrait se positionner rapidement. À moins que dans tout ça, le jeune Asémiste Kévin Savéa grille la politesse. En tout cas, il aura de quoi apprendre avec deux profs qui n’ont pas encore la trentaine, mais qui en connaissent un rayon sur le sujet.
Par Jean-Marc Authié
Vous êtes hors-jeu !
Cet article est réservé aux abonnés.
Profitez de notre offre pour lire la suite.
Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de
0,99€ le premier mois
Je m'abonne Déjà abonné(e) ? Connectez-vous
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?