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Les pieds dans le pro

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Après un premier match amical contre Carcassonne et avant un deuxième test face à Biarritz lundi, le Rugby Club de Vannes se prépare à devenir officiellement un club professionnel.

Cet univers impitoyable. Voila, en somme, comment on pourrait définir le monde du rugby professionnel. Entre une concurrence sportive de plus en plus relevée et une nécessité d’avoir des finances saines, la fenêtre n’est pas grande pour les clubs. Alors quand une équipe comme Vannes arrive pour la première fois de son histoire dans ce groupe très fermé d’une trentaine de clubs en France, le défi est immense. « Il y a qu’une seule équipe qui est montée en Pro D2 pour la première fois et qui a réussi à se maintenir : c’est Oyonnax, avance le président du club breton, Olivier Cloarec. Cela prouve à quel point c’est difficile, mais aussi que c’est possible. »

Il faut dire que depuis le 20 juin et la reprise de l’entraînement, les Vannetais sont un peu dans l’inconnu. Un brouillard quelque peu dissipé la semaine dernière après le match contre Carcassonne. Si « le score est anecdotique » pour Cloarec, ce match a permis « de rassurer tout le monde, sur la capacité de Vannes à se frotter à des équipes aguerries du Pro D2, même si ce n’était qu’un match amical ». Cela tombe bien puisque, dès lundi, les promus affronteront une autre écurie du même niveau : Biarritz, une formation qui devrait-elle, viser le haut de tableau. Un nouveau test grandeur nature pour les Bretons qui représentera leur dernier contact avec un adversaire avant le début de championnat contre Montauban, le 26 août.

Jouer sur deux tableaux

Cette année, Vannes va devoir relever un double défi. Sportif d’abord avec un objectif clair qu’est le maintien. Pour cela quatorze joueurs sont venus s’ajouter aux vingt-six déjà conservés. Ce sont donc quarante bonhommes qui seront à disposition des entraîneurs Jean-Noël Spitzer et Wilfried Lahaye. « Nous redoutons l’enchaînement des matchs et c’est une bonne chose d’avoir un effectif conséquent », se félicite Spitzer. Vannes va en effet passer de dix-huit matchs l’an dernier à trente cette saison. Il faudra être prêt. « Je pense que l’écart entre le haut de tableau de Fédérale 1 et le bas du Pro D2 n’est pas aussi important qu’on le pense », précise le technicien. Toutefois, il existe bel et bien. Tant sur le terrain qu’en dehors.

Et c’est sur ce deuxième point que Vannes devra aussi lutter. Avec un budget qui passe de 1,8 à 5 millions d’euros, le club breton va devoir résister financièrement. « Nous sommes sur le pont depuis le 15 mai (le lendemain de l’annonce de la montée, N.D.L.R.) pour construire cette arrivée dans le monde professionnel », révèle le président. Il reste donc encore quelques jours et un match amical aux Bretons pour rentrer tête baissée chez les pros.

Par Billy Vola

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