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[SAGA TOP 14] Capo Ortega : « Recréer un groupe solide »

Par Vincent Bissonnet
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    [SAGA TOP 14] Capo Ortega : « Recréer un groupe solide »
Publié le Mis à jour
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Rodrigo Capo Ortega, l’icône castraise parle des chamboulements de l’effectif, de la nécessité de laisser le passé derrière et de l’importance d’élever encore plus le niveau d’exigence pour continuer à être compétitifs.

Comment sentez-vous votre groupe à l’approche de la reprise du championnat ?

Je le sens très bien. Il y a une base de joueurs qui est restée et assure l’héritage et forme l’ossature. L’interrogation de cet été portait sur la manière dont les nombreuses recrues allaient s’intégrer. Pour le moment, il n’y a rien à redire au niveau du jeu comme de l’état d’esprit. Ce sont des gars respectueux, motivés et pour la plupart revanchards, qui ont envie de prouver leur valeur. Le plus important, à mes yeux, est de parvenir à recréer, sur la durée, un groupe solide pour affronter la longue saison à venir.

En tant que capitaine et meneur de combat, êtes-vous le garant de cette cohésion que l’on sait cruciale à vos yeux ?

Elle est nécessaire, oui. C’est une base indispensable de la réussite : ça facilite ton travail, ça rend le quotidien plus agréable, ça te permet de traverser les moments durs… Il est capital de conserver cet état d’esprit qui est notre marque de fabrique, celle d’une équipe accrocheuse. Mais nous ne sommes pas encore dans le vif du sujet. Il faudra valider toutes ces promesses à partir du match face à Pau, le 20 août. C’est à partir de ce moment que pourra être véritablement jugée la consistance de ce groupe.

Cet été, beaucoup de cadres du titre de 2013 sont partis (Diarra, Cabannes, Martial, Wihongi…) et il ne reste plus que six joueurs sur les vingt-trois présents au Stade de France. En tant que doyen, comment jugez-vous cette évolution ?

Sincèrement, je n’y prête pas trop attention. Dans le rugby moderne, nous sommes habitués à connaître des changements et nous n’y pouvons de toute manière rien. Oui, l’effectif a été chamboulé au fil du temps mais il faut laisser le passé derrière et tourner la page pour écrire un chapitre avec de nouvelles personnes. Si tu t’arrêtes sur genre de considérations, tu ne peux plus avancer.

La première saison de l’ère Urios avait vu le groupe atteindre l’objectif initial, à savoir une qualification pour les barrages. Pour cette deuxième année, vous partez désormais sur des bases solides et un projet connu. En quoi est-ce un atout ?

Au niveau du rugby pur, le staff a été conservé. Cela nous permet de travailler dans la continuité à partir d’un système qui est compris et a fait ses preuves. Le plus, c’est tout ce qui a été fait autour. Au niveau de la préparation physique, il y a eu du changement. Je suis très satisfait de ce qu’apportent les trois nouveaux préparateurs. Le suivi est personnalisé au maximum et réalisé au quotidien, c’est très intéressant. Il y a aussi deux nouveaux kinés qui sont venus renforcer l’encadrement à plein-temps. C’est une chance. Nous sommes placés dans les meilleures conditions pour être performants.

Castres peut-il viser autre chose qu’une place dans les six ?

Il faut y aller doucement. Il est hors de question de dire, d’ores et déjà : « Nous allons y être. » Le passé nous a montré que rien n’était jamais acquis et il est délicat de se projeter sur ce que sera notre saison. Tout le monde doit s’attendre à ce que ce soit plus dur. L’exigence vis-à-vis de nous-mêmes devra être encore repoussée. Il nous faudra être meilleurs, c’est une certitude.

Comment appréhendez-vous personnellement cette quinzième saison avec le CO ?

Je me sens très bien. Je suis toujours aussi motivé et j’ai vraiment hâte que ça commence. C’est un nouveau beau challenge qui se présente. Physiquement, je touche du bois, tout va bien. Je suis bien encadré et tout est mis en œuvre pour que je sois en pleines possessions de mes moyens. J’entends maintenir mon niveau de performance pour prouver que je peux continuer au-delà de cette année.

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