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Nadolo : « Être moi-même sans surjouer »

Par midi olympique
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    Nadolo : « Être moi-même sans surjouer »
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Arrivé dimanche, l’impressionnant international fidjien Nemani Nadolo a participé à sa première semaine d’entraînements mais n’a pas joué contre le Connacht jeudi soir.

Comment vous sentez-vous physiquement à l’heure de la reprise ?

Ça va. Cela fait trois semaines depuis que j’ai été blessé aux ischios, j’ai fait de la récupération. Je ne suis plus très loin de la guérison, et j’espère être prêt pour la première journée de championnat à Toulouse (samedi 20 août à 20 h 45, N.D.L.R.).

Le Nadolo d’aujourd’hui est-il très différent de celui qui avait disputé une quinzaine de matchs avec Bourgoin en 2010 ?

C’est très différent cette fois. La dernière fois que j’étais en France c’était pour jouer avec Bourgoin, et on ne s’en était pas très bien sorti. Montpellier est une équipe différente, très professionnelle, avec une large influence venue de l’hémisphère Sud avec Jake White et Scott Wisemantel. Je suis très excité par cette nouvelle opportunité. J’ai pris un grand plaisir à jouer en Super Rugby, j’ai beaucoup appris, emmagasiné de l’expérience que j’espère pouvoir apporter à l’équipe ici. En étant moi-même, sans chercher à impressionner ou à surjouer.

Cette expérience berjalienne vous a-t-elle servi ?

Je suis venu en France alors que je n’avais que 21 ans et j’étais certainement immature dans mon jeu. Mais je ne crois pas qu’il était trop tôt. Venir jouer en Europe et apprendre est probablement la meilleure chose qui me soit arrivée. Beaucoup de choses ont changé, je suis plus mûr en tant que joueur, je sais à quoi m’attendre car j’ai aussi affronté les Français au niveau international. Le rugby en France a lui aussi évolué sous l’influence d’entraineurs et de joueurs venus de toutes les parties du monde. Ce ne sera pas facile, mais avec tout ce que j’ai traversé lors de ces huit dernières années, je me suis renforcé.

Êtes-vous conscient d’être attendu comme l’une des stars du Top 14 ?

Je sais qu’il y a beaucoup d’attentes vis-à-vis de moi après ma signature. Mais je suis surtout très critique vis-à-vis de moi-même, et je ne veux pas donner moins de 100 %. Les attentes extérieures sont importantes, mais les miennes le sont plus encore. Comme je l’ai dit, j’ai beaucoup appris, et notamment à tout laisser sur le terrain. Je joue pour un nouveau club, une nouvelle ville, et la seule manière de gagner le respect de cette nouvelle communauté est de bien jouer et de tout donner.

Que pensez-vous pouvoir apporter à Montpellier ?

Je vais apporter ce que je suis, mon jeu, utiliser mon gabarit. Je suis un ailier plutôt solide, je ne serai jamais le plus rapide ou le plus fit, mais je vais jouer intelligemment avec mon gabarit sur les extérieurs. Le championnat français est très physique, beaucoup d’impacts, donc j’apporterai tout mon poids à l’aile.

À quel poste préférez-vous évoluer ?

J’ai joué l’aile avec les Crusaders pendant ces trois dernières années. Avec les Fidji, c’est un peu différent et ça me convient bien de jouer douze et treize, car ça colle à notre style de jeu. Je pense qu’à Montpellier je serai utilisé à l’aile au moins au début car il y a de bons centres.

Propos recueillis par Julien LOUIS

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