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Rugby à VII : Que faire maintenant ?

Par midi olympique
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    Rugby à VII : Que faire maintenant ?
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Sixième place pour les filles, la septième pour les garçons, les Français n’ont pas brillé à Rio.

«On ne pas se mentir, on ne va pas se cacher, le résultat il est nul. » C’est Terry Bouhraoua, le capitaine français, qui le dit. Le monde du VII français va maintenant devoir se remettre de ces premiers jeux olympiques que l’on peut qualifier de ratés, puisque le parcours des filles et des garçons s’est arrêté en quart de finale, avec des regrets et des larmes. Après les vacances, les staffs des deux équipes vont se lancer dans un grand débriefing pour tenter de trouver des solutions pour la prochaine olympiade. Tout d’abord, il paraît urgent d’étoffer l’effectif des deux équipes. En effet, avec seulement quatorze joueurs sous contrat chez les hommes, la saison a parfois été un casse-tête pour le staff technique qui a eu besoin de renforcer son groupe avec des joueurs venus du Top 14 pour présenter une équipe complète sur certaines étapes du Wolrd Series. Des renforts qui n’avaient pas de repères à VII et aucune connaissance du circuit mondial. Avec les blessures et la sélection de Virimi Vakatawa avec le XV de France pour le Tournoi des 6 Nations, France 7 a disputé plusieurs tournois avec seulement dix spécialistes de la discipline. Frédéric Pomarel a réussi à faire passer son effectif à quinze éléments pour la prochaine rentrée mais il ne désespère pas d’avoir encore un ou deux renforts de plus d’ici là : « Pour avoir de la régularité sur tout un circuit mondial, il va falloir rajouter du monde dans le bateau. » Cette absence de réservoir ne permet pas de gagner en constance sur l’ensemble d’une saison et explique en grande partie la onzième place des tricolores à l’issue du dernier World Series. « Pour l’instant, nous sommes une équipe de coups, poursuit Frédéric Pomarel, maintenant nous devons nous fixer un objectif de classement mondial pour gagner en stabilité, en constance. Il faut en finir avec la théorie du coup et arriver à Tokyo en étant bien placé. »

Coup sur la tête

Il est certain qu’avec un statut de onzième nation mondiale, rêver d’une médaille à Rio était presque utopique ou relevait en tout cas du miracle. Chez les filles, David Courteix sait que son équipe manque encore de technique, de maturité sur le plan rugbystique et après avoir vu la finale du tournoi olympique, il reconnaissait facilement que sa formation n’était pas encore en mesure de rivaliser avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande : « Les filles doivent jouer au rugby, le plus souvent possible. Il faut leur donner des compétitions à jouer pour qu’elles progressent. Certaines ont d’ailleurs fait le choix de ne jouer qu’au seven mais je ne suis pas sûr que ce soit la bonne option. »

En quittant Rio, aucun des deux entraîneurs n’évoquait plus précisément la marche à suivre. Tout simplement parce qu’ils ne savaient pas s’ils allaient poursuivre leur mission auprès de leur sélection respective. Malgré le violent coup sur la tête reçu aux jeux Olympiques, les deux hommes conservaient leur poste mais reste à savoir ce que fera le président Pierre Camou. Présent pendant tout le tournoi olympique, ce dernier n’a pas souhaité s’exprimer sur les performances tricolores, exactement comme il avait fait après le Mondial anglais. Aussi, l’avenir de Frédéric Pomarel et David Courteix pourrait dépendre des prochaines élections fédérales. Donc, pour l’instant, il semblait urgent d’attendre.

 

Par Nicolas Augot

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