Abonnés

Si loin, si proches...

Par midi olympique
  • Si loin, si proches...
    Si loin, si proches...
Publié le Mis à jour
Partager :

Voici les comparaisons entre les différents clubs de l’Atlantique. Tout le monde possède son point fort.

Les présidents

Expérience et ambitions

Vincent Merling est une des plus anciennes têtes du rugby français. Avec René Bouscatel (Toulouse) et Christian Millette (Aurillac), il fait partie des présidents de clubs à avoir connu le rugby amateur. sa longévité, autant que la pérennité de son club à l’étage professionnel, plaide clairement pour lui. Après avoir connu la relégation en Pro D2 et un long passage par la deuxième division professionnelle, le Stade rochelais a su se restructurer pour répondre aux exigences du rugby actuel : si Vincent Merling est à la tête d’une puissante entreprise de café, le club rochelais est construit autour du tissu économique local, loin du modèle à risque du mécenat quasi exclusif. Ces fondations économiques, Laurent Marti a également réussi à les bâtir côté girondin. Profitant d’un tissu économique conséquent, celui de l’agglomération bordelaise, Marti est parti d’une petite entreprise pour diriger aujourd’hui un des plus beaux fleurons du Top 14. Deux présidents ambitieux, qui ne se contentent plus du maintien et veulent désormais manger à la table des plus grands. Mais y a-t-il assez de place pour deux requins dans le bocal atlantique ?

Le recrutement

Ashley-Cooper avant Vito

Bien des choses rapprochent les projets du Stade rochelais et de l’Union Bordeaux-Bègles. Ces deux clubs se sont construit petit à petit, en misant sur des joueurs prometteurs ou en attirant des Français ou étrangers à fort potentiel. Mais, alors que les projets sont devenus plus ambitieux grâce aux résultats sportifs, il a fallu dénicher une « star » pour basculer dans une nouvelle dimension. Le président bordelais Laurent Marti s’est offert deux vice-champions du monde la saison dernière : Sekope Kepu et l’ailier ou centre Adam Ashley-Cooper (114 sélections chez les Wallabies, 37 essais). Cette saison, le Stade rochelais a suivi l’exemple en faisant signer un All Black : Victor Vito. Le troisième ligne aux 37 sélections est double champion du monde. Le genre de joueur qui peut faire franchir un cap.

Le stade

Deflandre plus chaud que Chaban

Il s’agit de deux des publics les plus fidèles et nombreux du Top 14. Les trésoriers des deux formations doivent d’ailleurs se frotter les mains à chaque match à domicile. Seulement au niveau ambiance, force est de constater, qu’un match à Marcel Deflandre n’a pas d’équivalent dans le Top 14. C’est la cash machine du Stade rochelais, l’enceinte lui permis de récupérer des finances, sportivement les hommes de Patrice Collazo sont intraitables ou presque depuis près de trois ans. Et puis, il y a ce fabuleux public qui joue les seizièmes hommes et qui transforme le stade en une véritable arène. Depuis son agrandissement, les Rochelais drainent des supporters de toute la région jusqu’aux portes du Bordelais.

Les concurrents

Bayonne en pole

La concurrence est forte dans la région Aquitaine avec cinq clubs en Top 14 (La Rochelle et Bordeaux, Bayonne, Brive et Pau) et quatre en Pro D2 (Dax, Mont-de-Marsan, Biarritz, Agen). L’engouement bayonnais pourrait rejaillir sur la billetterie des Bordelais et Palois, mais aussi au niveau des partenaires économiques locaux qui pourraient être attirés par les sirènes de Jean-Dauger.

Les similitudes

Garba, NTK et l’école stadiste

La Rochelle et l’Union Bordeaux-Bègles possèdent tous deux un manager charismatique. L’un pour sa personnalité, l’autre pour sa carrière. Le premier, Patrice Collazo, est réputé pour son exigence et surtout un caractère détonnant, aussi impressionnant certains fois que déroutant d’autres fois. Voilà ce qui en fait un meneur d’hommes reconnu. Raphaël Ibanez, lui, est un personnage plus posé et diplomate, fort de sa légimité sportive. Un monument du XV de France dont il fut le capitaine lors des Mondiaux 1999 et 2007. Mais tous deux ont choisi à leurs côtés un entraîneur des trois-quarts élevé au biberon toulousain. Dix saisons et plus de deux cent matchs sous le maillot stadiste pour « Garba » qui a pris en charge la ligne d’arrières rochelaise il y a deux ans et a prolongé l’aventure jusqu’en 2020. Du côté girondin, c’est une autre légende du rugby français qui accompagne Ibanez depuis le début de saison passée, en la personne d’Emile Ntamack. Lui, qui a effectué toute sa carrière de joueur à Toulouse et compte 46 sélections en équipe de France, a repris du service après son expérience auprès des trois-quarts des Bleus entre 2008 et 2011.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?