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Pas si nul que ça

Par Arnaud Beurdeley
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Publié le Mis à jour
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Le Stade français et l’ASM Clermont Auvergne ont offert samedi une orgie de rugby. Un match magnifique et haletant portée par deux équipes séduisantes, mais sans vainqueur (30-30). Même si les Parisiens ont perdu deux points...

Le résumé du match

 

Quel match ! Du soleil, une belle pelouse et deux équipes portées sur l’offensive, voilà la recette d’un match de rugby enthousiasmant. Et pour que rien ne manque, ajoutez une bonne dose de suspense. Samedi, les 15538 spectateurs du Stade Jean-Bouin se sont régalés d’une très belle oppositions marquées par des mouvements d’envergure de part et d’autre, de la première à la dernière minute. A ce petit jeu, le Stade français réussissait vingt-cinq premières minutes d’envergure, ponctuées de trois essais récompensant un volonté constante de faire vivre le ballon. Tant et si bien qu’à la 26e minute, les Parisiens menaient 20-6 et avaient en poche le point de bonus offensif. Seulement, c’était sans compter sur la capacité clermontoise à réagir. D’abord par un essai sur ballon porté en fin de première-mi-temps. Ensuite, par une gestion et une occupation du camp adverse bien maîtrisées. En seconde période, les joueurs de l’ASM, s’appuyant sur une conquête dominatrice, passait pour la première fois en tête au tableau d’affichage grâce à une pénalité de Scott Spedding (51e). La deuxième période se révélait quasi-totalement à l’avantage des hommes de Franck Azéma. Une domination matérialisée par l’essai à six minutes du Gong par Fritz Lee (23-30), scellant définitivement la victoire de l’ASM... Jusqu’à l’essai de l’ailier fidjien Waiséa (79e), rapidement transformé par Jules Plisson (30-30). A croire que ce match exceptionnel ne méritait finalement pas d’avoir un vainqueur.

 

 

Le plus bel essai

 

Geoffrey Doumayrou a la réputation d’être un défenseur redoutable. A juste titre. Il est d’ailleurs le régulateur des montées défensives parisiennes. Mais samedi, il s’est illustré par ses velléités offensives. Il a évidemment inscrit le premier essai conclu après un très beau mouvement parisien et un petit jeu au pied par-dessus pour lui-même aussi pertinent qu’efficace. Mais il a surtout inscrit le deuxième essai parisien qu’il ne doit qu’à lui-même. D’aucuns l’ont pris pour un illuminé à jouer rapidement tout seul au milieu d’une flopée de Clermontois cette pénalité à 35 mètres des perches. Sauf que. Après deux crochets, une feinte, un jeu au pied par-dessus bien dosé, il a déposé Morgan Parra, dernier défenseur sur ce coup-là, pour inscrire le deuxième essai de son équipe et signé un doublé. Chapeau.

 

L’homme du match

 

Bien malgré lui, Camille Lopez s’est retrouvé sous le feu des projecteurs. Remplaçant au début de la rencontre, c’est lui qui a eu la lourde responsabilité de transformer l’essai de Fritz Lee à six minutes de la fin de la rencontre et éventuellement d’offrir neuf points d’avance à son équipe. Las, Lopez a échoué, laissant le Stade français espérer un impossible retour. La suite, vous la connaissez.

 

 

Les meilleurs

 

Doumayrou, Pyle, Van der Merwe, Dupuy, Parisse

Planté, Parra, Jedraziak, Stanley, Rougerie, Spedding

 

 

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