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Perpignan, la révolte maîtrisée

Par midi olympique
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    Perpignan, la révolte maîtrisée
Publié le Mis à jour
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Sèchement défaits à Aurillac (42-13), Alasdair Strokosch et ses coéquipiers veulent se racheter ce soir à Aimé-Giral contre Dax. En respectant trois « commandements. »

«Si nous voulons viser le haut de tableau, nous devons gagner contre Dax. Et si possible, de belle façon. Car nous n’avons pas le droit à l’erreur à domicile cette saison. » L’ex-international Alasdair Strokosch est trop expérimenté pour se voiler la face. Il se souvient des effets néfastes de la première défaite à Aimé-Giral face à Montauban l’an passé et de la crise de confiance qui en avait découlé. Alors, si la route est encore longue, le vice-capitaine de l’Usap sait que son équipe (14e de Pro D2) passera une première : « épreuve de caractère » ce soir face à Dax. Dont le résultat permettra de cerner la capacité de réaction des Catalans et leur faculté à se recentrer sur trois secteurs défaillants, travaillés cette semaine : « Nous devons retrouver de la stabilité en touche. On garde confiance en notre alignement, mais on a accentué le boulot spécifique technique sur les lancers et les timings de saut pour maîtriser nos combinaisons. Car la touche reste une base de lancements de jeu prioritaire. Et on ne peut donc plus se permettre d’en perdre 50 % (six sur douze à Aurillac, N.D.L.R.) ! »

Gare aux rucks !

Autre secteur clé : la discipline. Sanctionnés de quatorze pénalités jeudi dernier, les Sang et Or veulent progresser sur leurs sorties de camp au pied pour éviter de trop s’exposer. Et surtout, retrouver de la rigueur défensive dans les rucks précise Strokosch : « Il faut arrêter de mettre systématiquement le nez dans les rucks défensifs ! Individuellement on doit se responsabiliser sur le jeu au sol et mieux s’organiser collectivement. Nous devons rester en dessous des dix fautes par match, car c’est un secteur prioritaire de notre évolution », ajoute-t-il. Devenu clé du match face à Dax : « Si on colle trop aux rucks, on va libérer des espaces pour Naqalevu et Bureitakiyaca, les deux Dacquois les plus dangereux. La solution pour les maîtriser et contrôler cet adversaire très courageux, est d’être patient défensivement et performant dans la réorganisation. Nous avons de très gros plaqueurs, on doit donc s’en servir intelligemment pour récupérer des ballons de turnovers. » Et devenir ainsi une équipe redoutée à Aimé-Giral, impériale sur ses fondamentaux de la touche ou de la défense et redoutable en contre. La quête catalane.

Par Julien Louis

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