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Vannes, à l’impossible...

Par midi olympique
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    Vannes, à l’impossible...
Publié le Mis à jour
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Battu sur le fil à Angoulême, le RCV n‘attend pas de miracle devant Agen. Entre un promu et un relégué de Top 14 qui a conservé presque tout son effectif, l’écart paraît insurmontable.

Gagner relèverait de l‘exploit tout simplement. C‘est ce qui, globalement, transpire dans le propos d‘avant-match de Jean-Noël Spitzer qui n‘a pas fait de ce match contre Agen une priorité loin s‘en faut. Vannes. Revenu d‘Angoulême avec une grosse frustration, le groupe n‘a pas eu à s‘épancher sur ses états d‘âme que déjà il se projetait dans le match suivant contre Agen, candidat au retour au plus haut niveau. « En Pro D2, il n‘y a pas le temps pour ruminer ses déboires ou ses succès. Un match chasse l‘autre très vite. Dans le cas présent, c‘est clair, on s‘attaque à une montagne. Il y a trois mois, nous étions contre Bergerac en Fédérale 1 et Agen, à peu de chose près à la même époque, jouait Toulon ! Cherchez l‘erreur », confesse le capitaine du navire vannetais.

Match à enjeu

Pour ce dernier, l‘enjeu de ce match ne se situe donc pas au niveau du score, mais bien dans la manière dont le groupe va évoluer contre une équipe du Lot-et-Garonne qui a retrouvé ses fondamentaux dimanche dernier contre Albi, plus encore au niveau de la mêlée dominatrice et parfaitement organisée. « Trouver un point faible dans cette équipe d‘Agen, je n‘y pense même pas. Pensez qu‘en face nous aurons des garçons comme le deuxième ligne Demotte qui était de la dernière tournée de l‘équipe de France en Argentine, ou encore Sadie élu meilleur centre du Top 14 la saison dernière. Et je ne cite que ces deux garçons, c‘est dire le potentiel de ce collectif. Une partie de notre salut peut venir de notre capacité à mettre de l‘intensité dans le jeu. Mais combien de temps pourrons-nous tenir ainsi, c‘est la grosse question » ajoute Jean-Noël Spitzer.

Pour autant, le RC Vannes ne veut pas jeter le manche après la cognée. « Pas question de prêter le flanc, pas question non plus de renoncer, de montrer nos faiblesses et de donner le sentiment que l‘on peut craquer moralement et physiquement. C‘est grisant de disputer de telles rencontres. Il y a matière à s‘enrichir au contact de tels joueurs, même si l‘on sait que le score est écrit d‘avance. La marche est très haute et il faudrait un RC Vannes flamboyant pour espérer tirer quelque chose de ce match. Agen est capable de nous battre, même en réalisant un match moyen. Mais nous lutterons avec nos armes, nos moyens et nos convictions. »

Par Didier Le Pallec

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