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Du grand Clermont

Par Léo Faure
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Publié le
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Dominateurs dans tous les secteurs et impressionnants dans le jeu dynamique, les Auvergnats ont célébré comme il se doit leur retour à Marcel-Michelin (47-10). Le Racing 92, champion de France en titre, en a fait les frais.

Le résumé

Que pouvait-il arriver à Clermont, ce samedi ? Rien, assurément. Parce que les Auvergnats ont marché sur l'eau, bénéficiant de tous les rebonds et de tous les faits de jeu. Mais résumer leur performance à cette part de chance serait fallacieux. Les Clermontois ont proposé un rugby superbe, varié et toujours intelligent pour surclasser le champion de France en titre, le Racing 92 (47-10). Des lancements déjà étonnement fluides, des essais en bout de ligne (Nakaitaci par trois fois), d'autres opportunistes, une conquête impériale et un volume de jeu sans équivalent, actuellement, sur la planète Top 14. Rien n'a manqué à la partition auvergnate. Pour les Franciliens, la gifle reçue appellera une réaction le week-end prochain face à Toulon. Un match où ils devraient toutefois compter sur les retours de Carter, Szarzewski, Lauret, Chavancy ou Rokocoko…

 

L'essai

Noa Nakaitaci n'a ni les cuisses de Tuisova, ni l'accélération de Raka, ses deux compatriotes fidjiens. Mais il dispose d'une drôle de science de la ligne. Celle d'en-but, qu'il a déjà franchi à cinq reprises en trois matchs, cette saison. Samedi, il a ainsi inscrit un triplé. Le premier essai vaut le coup d’œil. Décalé dans la zone de son ouvreur, l'international français se défaisait de deux plaquages avant de se présenter face à Brice Dulin. Un duel qu'il a remporté, endormant l'arrière tricolore sur les appuis pour aller inscrire le premier essai du match. Globalement, la bonne forme de Nakaitaci est aussi notable que la pauvreté défensive récurrente de l'arrière francilien, rédhibitoire dans l'optique du XV de France.

 

Le joueur : Lopez

Noa Nakaitaci, auteur d'un triplé, mérite évidement d'être cité dans cette catégorie. Mais on notera encore l'excellent match de Camille Lopez, plus apparu en équipe de France depuis l'arrivée de Guy Novès, pas plus qu'il ne figure dans la liste « Elite » des trente joueurs protégés par la Fédération. Ses prestations, en ce début de saison, risquent tout de même de filer un mal de crâne au sélectionneur, en comparaison d'un Jules Plisson très en-deçà des standards internationaux. Comme lors des trois premières rencontres, Lopez a régalé face au Racing 92. Parce qu'il a bien joué sans surjouer, ce qui pouvait être son péché mignon par le passé. Toujours aussi enthousiaste offensivement, il est désormais capable de tempérer les ardeurs de ses coéquipiers par du jeu d'occupation bien senti (excepté un coup de pied direct en touche) ou quelques retours intérieurs sur ses « gros ». L'autre patron, aux côtés de Parra, que se cherchait l'ASMCA ? Les premiers matchs européens seront riches en enseignements à ce propos. Mais la promesse est séduisante.

 

Les meilleurs

À Clermont : Zirakashvili, Vahaamahina, Iturria, Bardy, Lee, Lopez, Fofana, Nakaitaci ; au Racing 92 : Masoe.

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