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Brûleur d’étapes

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Il y a deux saisons, l’arrière de Vannes Anthony Bouthier se demandait de quoi serait fait son avenir. Laissé libre par Dax, le garçon a débarqué en bretagne en 2014.

Anthony Bouthier a débarqué dans le Morbihan à l’été 2014, après trois saisons à Dax où il n’aura joué qu’en espoirs. Laissé libre par le club landais, c‘est Pierre Tarance, son ami d‘enfance - ils sont nés dans le même village - qui lui avait « vendu » le club breton. La Bretagne, pour se faire oublier ? « Croyez-moi, je ne regrette pas mon choix, affirme d’emblée l’arrière du RCV. Du statut de jeune arrière de Fédérale 1 que personne ne connaissait, me voilà propulsé avec une carte de visite de joueur professionnel. Le tout en deux saisons. » Parfois, le garçon se pince pour constater qu‘il ne rêve pas. Il a passé les étapes en les brûlant un tantinet, bien qu‘il n‘en ait pas le sentiment. « Les choses sont venues presque naturellement. Je suis quelque un qui ne se pose pas trop de questions. Je joue avec la volonté d‘apprendre au quotidien au contact de garçons qui ont une tout autre expérience que moi. Je découvre un autre monde, celui du rugby professionnel. » Comme pour certains autres issus de la Fédérale 1 de la saison dernière, l‘appréhension était grande. Mais les inhibitions sont vite restées au vestiaire. « On n‘a pas le temps d‘avoir des états d‘âme. Il faut vite s‘adapter au niveau. »

« C‘est un privilège »

Aujourd’hui, après deux mois de préparation, deux matchs amicaux et trois de championnat, le jeune Landais ne se dit plus vraiment impressionné « même si le jeu est plus rapide, plus dense, le volume de jeu plus important et les impacts beaucoup plus rugueux ». Il dit encore s‘être « rapidement adapté aux exigences du niveau » et savourer la qualité du jeu. « Le jeu est plus propre, les enchaînements plus nets. On ne touche pas forcément plus de ballons qu‘en Fédérale 1. En fait, tout dépend de la manière dont se déroule le match. » à ses yeux, évoluer contre des adversaires qui ont connu le Top 14 et même, pour certains, le maillot frappé du coq, reste un privilège. « J‘ai cette chance mais je ne me focalise pas trop sur ça au risque de les regarde jouer. Ce n‘est pas la finalité. Je regarde les noms sur le papier mais au coup de sifflet, je l‘efface de ma mémoire visuelle et je ne regarde plus quel est le pedigree de mon vis-à-vis. à trop regarder et être impressionné par l‘adversaire, tu es vite dépassé par les évènements. »

Anthony Bouthier se dit satisfait de ses trois premières productions : « Je pensais même que ce serait encore plus difficile. J‘ai conscience de ne pas être encore au top. J‘ai une grande marge de progression, notamment sur les ballons hauts. Je dois aussi mieux appréhender l‘espace-temps dans la gestion des contre-attaques. Je progresserais que si j‘augmente mon niveau de jeu à chaque sortie. Et je travaille pour, d‘autant que les entraîneurs me font confiance. »

Par Didier LE PALLEC

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