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Vannes, entre crainte et ambition

Par midi olympique
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    Vannes, entre crainte et ambition
Publié le Mis à jour
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Rejoint sur le fil à Bourgoin, le RCV n’en poursuit pas moins son petit bonhomme de chemin. Dimanche, Perpignan se dressera sur la route des Bretons. Un autre Everest à franchir.

Même contraint et forcé de concéder le partage des points en Isère, le RC vannetais, dans son entier, s‘est senti vainqueur moral de cette confrontation. « Cette victoire nous tendait les bras. Nos regrets sont là. Mais je n‘oublie pas qu‘en première période, sur les vingt-cinq premières minutes, Bourgoin peut prendre le score. Je pensais vraiment, à deux minutes de la fin, que nous allions gagner. Mais nous défendons très mal sur notre dernière possession de balle », confessait Jean-Noël Spitzer en début de semaine. Foin d‘amertume, le championnat de Pro D2 ne laisse pas le temps de s‘appesantir sur son sort que déjà se profilait la venue de Perpignan. Un autre sacré challenge que les Bretons abordent avec une confiance toute relative, où se mêlent les craintes et les ambitions.

Il faut dire aussi que ce match en Isère aura cimenté plus encore le collectif. « Sur les changements que nous avons opérés, je n‘avais pas vraiment de doute sur la capacité de ces garçons à se mettre au niveau. Il fallait que certains lancent leur saison sans se mettre trop de pression. L‘envie devait être là, forte, mais assumée », ajoute le patron vannetais. Et celui-ci de poursuivre : « Le groupe était ouvert alors qu‘il avait été globalement fermé sur les trois premières journées de championnat. J‘ai la conviction de disposer d‘un groupe de quarante joueurs prêts à tenir le pari du maintien. » Il y aura donc eu discussion en fin de semaine pour fixer les choix. Il semblait toutefois acquis que certains joueurs mis au repos contre Bourgoin (Phélipponneau, Payen, Trainor et Bouthier notamment) seraient à nouveau appelés pour la cause.

Pas dans la même cour

Que dire de l‘adversaire si ce n‘est, que comme contre Agen, c‘est un « Everest » qui se dresse devant les Bretons. « Les Catalans ne jouent pas dans la même cour que nous. Comme Agen, Perpignan est une équipe qui prétend au Top 14. A priori, cette équipe est plus forte que nous et je pense qu‘elle sera encore plus redoutable eu égard à ses résultats qui ne sont pas en adéquation avec les ambitions affichées. C‘est une équipe de Perpignan en colère contre elle-même que nous allons affronter. Et ce n‘est pas ce que l’on souhaitait, sachant que son actuel classement est déjà pénalisant. On peut même penser que si l’Usap échouait chez nous, le club aurait du retard et que sa situation serait vraiment critique. Il faudra donc un RC Vannes à son meilleur niveau, en espérant que Perpignan ne le soit pas. Il est important que nous concluions par une note positive ce premier bloc. On pourra alors considérer que notre entame de championnat aura été très bonne », conclut Jean-Noël Spitzer.

Par Didier Le Pallec

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