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Couilloud, c’est le meilleur

Par midi olympique
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    Couilloud, c’est le meilleur
Publié le Mis à jour
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Si les hommes de Pierre Mignoni se sont inclinés, un jeune numéro 9 s’est mis en évidence : Baptiste-Amédée Couilloud, on devrait en entendre parler prochainement…

Le manager lyonnais, Pierre Mignoni, était quelque peu agacé samedi. « Trop de joueurs ont été absents durant une mi-temps ! Ce n’est pas acceptable. Nous sommes rentrés dans la rencontre qu’après la pause, mais c’était trop tard. Certains doivent se remettre en question », glissait-il dans le paddock du stade Chaban-Delmas. L’ancien demi de mêlée international ne retrouvait qu’un léger rictus qu’à l’évocation du tout jeune Baptiste-Amédée Couilloud. « Cela a été le meilleur chez nous ! » Couilloud, pur produit de l’école de rugby du Lou, qui depuis quelques mois, commence à faire parler de lui. « J’aurais aimé l’utiliser beaucoup plus l’an passé, mais il était à Marcoussis et ne revenait que les week-ends chez nous », indiquait Mignoni avant d’analyser la rencontre de son tout jeune numéro 9, titularisé pour la deuxième fois. « Les gros ne lui ont pas rendu la tâche facile, mais il s’en est très bien sorti. Il est vif, va très vite et ose prendre des initiatives. Il s’en est très bien sorti, c’est bien pour le futur. »

Baptiste-Amédée Couilloud (19 ans tout juste) a déjà bouleversé les plans de son entraîneur qui, chaque lundi après-midi, lui fait travailler sa passe, lors d’une séance individuelle. Quand l’expérimenté Nicolas Durand s’est blessé (fracture du scaphoïde), lors du stage de présaison à Tignes, Mignoni s’est mis à la recherche d’un joker médical. Et puis, en observant l’envie, le travail mais aussi et surtout les aptitudes de son poulain, il s’est résigné à ce que le Lou fasse des économies. Mignoni se décide à tenter le pari Couilloud. Une première apparition en fin de match au Racing, une titularisation il y a quinze jours à La Rochelle avant le grand test, passé avec succès, de Bordeaux. « Il a un très gros potentiel. L’idée, c’est de l’amener à devenir le numéro un du club. Il doit encore progresser notamment dans la gestion du jeu, mais cette saison il va apprendre et progresser aux côtés de Figuerola et Durand », affirmait l’exigeant Mignoni.

Cours particuliers avec Mignoni

« Ah oui, il ne me lâche pas, opinait Couilloud avant de poursuivre. Mais j’en suis heureux. Je ne peux que profiter de son vécu et de ses attentes. » Face à Baptiste Serin, le Lyonnais a soutenu la comparaison même si Mignoni en convient : « Le Bordelais a deux ans d’expérience en Top 14 déjà et cela s’est vu. Il doit être son exemple à suivre en tout cas, il a le potentiel pour aller aussi haut que lui. » Serin est déjà international, Couilloud doit se contenter de l’équipe de France des moins de 20 ans. Rugbystiquement, les deux joueurs sont sur le même registre, le même profil et leur opposition fut un délice. Tour à tour, chacun a profité du moindre espace pour chercher à accélérer le jeu. « J’ai pu me rendre compte du véritable niveau du Top 14 face à lui. De l’intensité demandée. Au bout de vingt minutes, j’avais déjà tous les voyants allumés. Physiquement, c’était dur, ça courrait de partout », témoignait Couilloud qui envie la réussite de son adversaire du soir. De plus, le Bordelais possède une corde de plus à son arc : le jeu au pied. Le Lyonnais étant comme en son temps Mignoni, un pur demi de mêlée. « Oui, je ne suis pas buteur », reconnaissait Couilloud. Mais même sans cette qualité, il fera carrière.

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