Aurillac, leader positif, mais objectif
Leader du Pro D2, Aurillac ne s'en laisse pas compter et se prépare aux prochaines échéances avec ambition, appétit et réalisme.
« Quand on est premiers, on a toujours un regard positif », explique Thierry Peuchlestrade. Mais l'entraineur des arrières, tout comme son compère des avants Jeremy Davidson, n'en sont pas moins objectifs sur le début de saison. « Nous craignions ce début de championnat et la valeur d'une Pro D2 toujours plus homogène. On considérait déjà qu'il n'y avait ni cadors, ni équipes soit disant faibles. De plus, nous sortions d'un finale perdue, et face à la déception, on ne sait jamais comment on va réagir ». Aurillac se prend les pieds dans le plat à Dax, seule défaite, se réveille contre Perpignan, prend la tête après Montauban, puis conforte ce leadership en s'imposant à Albi et en venant à but de Narbonne. « Rien n'a été facile. Nous n'avons jamais rendu une copie bien propre sur la totalité d'un match, tout juste une petite heure face à Perpignan, la deuxième période à Albi, poursuit le technicien. On n'a pas encore fait de match plein, mais on a été réalistes. On a su marquer des points et en prendre peu. Donc on ne peut être que contents d'avoir fait un 19/25 points possible. Mais on sait aussi que dans le contenu, on peut encore s'améliorer, que nous ne sommes pas encore tout à fait huilés ».
La jeunesse pointe le bout de son nez
Aurillac premier, belle satisfaction, mais ce n'est pas la seule. « Malgré les nombreux blessés, les blessures longues, les absences ponctuelles de joueurs important dans nos systèmes, on fait des résultats avec un groupe beaucoup plus large qu'on ne croyait. Et ça aussi c'est à retenir. » Effectivement, les cinq prochains matches ne ménageront pas les Aurillacois, d'autant qu'aucun retour de l'infirmerie n'est à prévoir. « On aura encore un groupe sur béquilles. Pour nous, il n'y a pas d'équipes plus faibles ou plus fortes que les autres, pas de week-end plus simple qu'un autre. Tout sera difficile. Il faut avancer et nous sommes largement dans les clous. On peut encore améliorer notre contenu, tout en pouvant compter sur des jeunes qui ont montré les dents et de nombreuses qualités ». Thierry Peuchlestrade n'aime pas lire dans un boule de cristal. « Seule la vérité du terrain compte. Et d'une semaine à l'autre, on n'est jamais sûrs de rien. La réalité, c'est que nous avons trois déplacements difficiles à venir (Agen, Carcassonne et Oyonnax) et deux réceptions toutes aussi compliquées (Colomiers et Béziers) ». Vous avez dit pragmatique ?
par Jean-Marc Authié
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