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Le Bourhis, sur les traces du père

Par midi olympique
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    Le Bourhis, sur les traces du père
Publié le Mis à jour
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L’ancien Rochelais, lassé du monde pro, prend du plaisir chez les amateurs de l’USC. Il y prépare sa reconversion et atomise les défenses adverses !

Maxime Le Bourhis est arrivé cet été à Cognac pour enflammer le stade de la Chaudronne. Comme le faisait à la fin des années 80 Jean-Charles Le Bourhis, son père, ancienne gloire des Salamandres. Comment Maxime Le Bourhis, 27 ans, encore bon pour le service chez les pros, est arrivé en Fédérale 1 ? Après sept belles saisons à La Rochelle où il a signé son premier contrat professionnel en 2007, une expérience plus difficile à Oyonnax en 2014, Maxime Le Bourhis était bien lancé à Albi. Il lui restait deux saisons de contrat mais le joueur a choisi un retour aux sources. « Cognac, c’est toute mon enfance, explique-t-il. J’y suis né et j’y ai mes premiers souvenirs rugby. Je me souviens avoir foulé cette pelouse après les matchs de mon père quand j’étais enfant. Je boucle la boucle. » Lassé par un rugby professionnel dans lequel Maxime « ne trouvait plus son compte » et soucieux de s’offrir une reconversion intéressante dans un domaine qu’il aime, c’est tout naturellement qu’il est revenu au stade de la Chaudronne. entre deux entraînements, il prépare un Master II de responsable qualité, sécurité et environnement.

Un homme, un père et un joueur épanoui

Nicolas Cabannes, son nouveau coach à Cognac, sait la chance qu’il a d’avoir pu enrôler le joueur au top de sa forme : « C’est un joueur d’instinct, capable de faire la différence à chaque instant grâce à ses appuis. Il a vraiment le niveau en dessus, il est capable de débloquer des situations dès qu’il a le ballon. » Dimanche dernier, Maxime, positionné à l’arrière, a fait montre de toutes ses qualités pour trouver la faille dans la défense de Blagnac et ainsi débloquer un match cadenassé. Une relance au pied de Blagnac un peu trop courte, un positionnement judicieux, quelques appuis bien sentis, et c’est toute la défense haut-garonnaise qui a constaté les dégâts, vingt secondes plus tard, quand Maxime s’est écroulé entre les poteaux. Cabannes reprend : « Maxime va nous apporter le grain de folie et l’expérience qui nous manquait au niveau de notre ligne de trois-quarts. Il est polyvalent ailier ou arrière mais aussi aux deux postes de la charnière. Il a voulu sortir du monde pro pour retrouver du plaisir et de la liberté. Comptez sur nous pour lui donner cette liberté et exploiter au mieux ses qualités ! »

Aujourd’hui, Maxime Le Bourhis est un homme, un père et un joueur heureux et épanoui. « Il y a bien longtemps que je n’avais pas pris un tel plaisir sur un terrain de rugby. » Il souhaite permettre à son nouveau club de se qualifier pour les phases finales, « parce que ça n’a pas de prix ».

Par David Bourniquel

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