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Vannes tient son cap

Par midi olympique
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    Vannes tient son cap
Publié le Mis à jour
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Deux victoires, deux nuls une défaite, tel se présente le bilan du premier bloc du RCV promu en Pro D2. Un bilan au-delà des espérances et une entrée réussie dans la cour des grands.

Tenir en échec le grand Agen et s’imposer devant le géant Usa Perpignan, ces deux faits d’armes du RC Vannes ne sont pas passés inaperçus. Deux résultats qui imposent le respect. Le staff a même reçu quelques messages de félicitations de certains entraîneurs de ce Pro D2. Comme quoi, la récente victoire sur les Catalans a marqué les esprits. Mais tout ceci n’est pas le fruit du hasard. Les Vannetais ont bossé comme des damnés depuis la reprise de fin juin. La peur de rater leur entame a décuplé l’envie. Le groupe ne savait pas vraiment où il mettait les pieds. L’angoisse d’être vite dépassé par l’intensité, la rugosité du jeu, la vitesse, tout ceci contribuait à fragiliser le mental du groupe. « La question était de savoir si nous serions capables de reproduire la performance de jeu de la saison passée avec le même groupe, bonifié avec les recrues. Le premier match contre Montauban aura été en partie le révélateur de nos possibilités », confesse Wilfrid Lahaye, l’entraîneur adjoint, en charge des arrières.

Trois objectifs

Et sur ce premier bloc, il y avait pour les Vannetais trois objectifs à atteindre. « Un, une performance sur l’état d’esprit ; deux, produire du jeu et trois, ne rien lâcher dans le combat afin de ne pas laisser à l’adversaire le sentiment qu’on pouvait céder. » Pas de regrets non plus sur les résultats obtenus. « Globalement, ils ont été conformes à ce que nous avons proposé, même si nous avons été chahutés dans le jeu par des équipes plus aguerries aux joutes du Pro D2. Si Agen et Perpignan avaient pris le score, comme ils en ont eu la possibilité, nous n’aurions pas fait un nul devant Agen et gagné le second. Il faut rester lucide. L’équipe a bénéficié d’un facteur chance quelque part. »

S’il peut y avoir quelques amertumes quand même, c’est bien la défaite concédée à la dernière minute à Angoulême et le nul à Bourgoin. « Nous ne devions pas perdre ces deux rencontres. Savoir gérer le money time s’apprend, se cultive car l’on sait que le sort des rencontres se joue souvent dans les dix dernières minutes, si ce n’est dans la dernière minute », confesse encore l’entraîneur adjoint du RCV.

Les plus, les moins

Derrière les résultats, il y a aussi une méthode, une manière, un bilan qui se décompose en deux parties. Les plus, qui, pour Wilfrid Lahaye se situent d’abord dans la capacité « à avoir rivalisé physiquement. Nous avons aussi su tenir le ballon, avons parfois manipulé les défenses, et réussi à contenir la fougue de nos adversaires ».

Les plus c’est encore « un public vannetais qui a épousé la cause, qui nous soutient. C’est fabuleux ce que l’on vit aujourd’hui à Vannes. L’identité bretonne, celte est très forte ici et pas seulement à travers la musique. Les légendes celtiques nous inspirent, l’Histoire avec un grand H de la Bretagne nous porte. »

Quant aux moins, c’est d’abord dans « l’indiscipline qu’il faut aller les chercher. Mais on doit aussi aborder les matchs avec moins de fébrilité. Nous regardons trop nos adversaires. Nous payons là aussi une certaine inexpérience », dit encore Wilfrid Lahaye.

Reste dans l’instant à gérer une infirmerie surbookée. « En Pro D2, il n’y a que des matchs à haute intensité. C’est le côté obscur, mais il faut faire avec. On sait qu’il y a de la casse à chaque journée. Mais on sait aujourd’hui aussi que l’on peut compter sur un groupe de quarante joueurs », conclut Wilfrid Lahaye.

Par Didier LE PALLEC

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