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Grenoble, un match déjà décisif !

Par Nicolas Zanardi
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    Grenoble, un match déjà décisif !
Publié le Mis à jour
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Pour cette dernière sortie avant la parenthèse européenne, les Isérois se voient offrir une occasion en or de se dépêtrer de leur place de lanterne rouge. Vital pour cultiver un espoir de maintien…

Ils ne lâcheront rien, du moins, ils se le sont promis. Et si les supporters du FCG en attendent samedi la preuve sur le terrain du Stade des Alpes, ils ne pourront en tout cas targuer leurs protégés de ne pas s’entêter à l’entraînement. Malgré tout. Malgré les défaites qui s’accumulent, les bonnes nouvelles qui tardent à se faire entendre, et surtout cette guigne qui leur colle inlassablement aux basques… Aux Basques, tiens! L’occasion, peut-être, de s’en dépatouiller, après une énième semaine passée sous le signe de la poisse, avec cette blessure de Mahamadou Diaby à l’entraînement (lire ci-dessous). Faute à pas de chance, ou fruit pourri d’une situation biaisée depuis le départ (lire en page 2)? L’heure n’est plus à se poser ce genre de question pour un groupe qui a, enfin, décidé de prendre à bras-le-corps ses structurels problèmes défensifs. Tant pis si, une fois de plus, les Isérois devront se passer d’une colonne vertébrale entière (Héguy, Grice, McLeod etAplon forfaites, Wisniewski incertain), de l’axe droit titulaire de leur mêlée (Edwards, Rodt) ou de leurs leaders de défense, Diaby et Estebanez. En effet, quelles que soient les circonstances, seul le résultat comptera ce week-end.

 

Ça passe ou ça casse

Alors, samedi, ça passe ou ça casse? C’est à peu près cela, oui… «Jusqu’au match contre Pau, nous avions baissé les charges d’entraînement, parce qu’avec toutes nos blessures, nous estimions qu’il n’était pas nécessaire d’en risquer d’autres à l’entraînement, explique le manager Bernard Jackman. En plus, nous effectuions des séances avec seulement 26, 27 joueurs, il était donc très difficile de travailler efficacement. Mais après Pau, nous nous sommes dit que, peu importent les risques, il fallait travailler plus la mise en place de notre système défensif. Depuis, nous travaillons la défense le mardi, avec également une piqûre de rappel le jeudi. Maintenant, même avec seulement 23 joueurs disponibles, il faut continuer à travailler. Mardi, nous avons effectué une bonne séance de 65 minutes, et il me semble que les joueurs ont gagné en confiance dans ce secteur. »

 

«Comme une rencontre de phase finale »

Suffisant pour venir à bout de Bayonne, après un petit sursaut -du moins en termes de caractère- entraperçu à Toulouse? Il faut l’espérer, tant les Isérois dansent, plus que jamais, sur le fil du rasoir. «Si ce n’est pas la dernière chance, c’est au moins un match très important, que l’on va aborder comme une rencontre de phase finale, convient Jackman. En l’emportant ce week-end, la parenthèse européenne nous permettrait de faire souffler nos cadres et d’enregistrer certains retours. Alors, même si nous allons affronter le top 6 du championnat, on ne serait pas si mal… Mais cela passe vraiment par effectuer un bon match samedi soir. » Et surtout enregistrer un bon résultat, face à ces Bayonnais que les Isérois se sont placés en ligne de mire, dans une course-poursuite infernale aux faux airs de Boulevard de la mort. Vous savez, ce slasher motorisé dans lequel Quentin Tarantino himself déclarait son amour à la Chartreuse, «la seule liqueur si bonne qu’elle a donné son nom à une couleur ». Alors, quel survivant restera-t-il au bout de la poursuite? Impossible à dire pour le moment. Seule certitude, la victime de samedi aura bien du mal à survivre à ses blessures. Surtout si elle est grenobloise…

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