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Petit mais costaud

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Thomas Loursac, frère cadet de Romain, l’arrière de Lyon, évolue au centre de la troisième ligne d’Annecy, après être passé par Romans et le centre de formation de Lyon.

« On a bien les mêmes parents mais on n’a pas le même gabarit », souffle, hilare, Romain Loursac. Quand l’arrière du Lou présente des mensurations communes pour un joueur professionnel (1,80 m, 82 kg), son « petit » frère, Thomas, aligne un beau gabarit pour un troisième ligne centre d’une équipe de Fédérale 2 : 1,96 m, 100 kg. « Ça, c’est le poids hors taxe, glisse le joueur d’Annecy, qui partage au moins avec son frère la science du bon mot. Je suis plus proche des 115 ! J’ai plus mangé que lui quand j’étais petit. »

Comme Romain, Thomas a commencé le rugby en culottes courtes. Après s’être essayé un an au football, il a rejoint l’école de rugby du Valence sportif, vers l’âge de 6 ans. En benjamin, il a rejoint Romans, pour retrouver des copains, où il est resté jusqu’en juniors. Ensuite, il a lui aussi rejoint le Lou et fréquenté les équipes juniors Crabos et Reichel, et les Espoirs. À son actif, il a perdu une finale en Reichel, contre Bayonne, avant de rater la suivante sur blessure, contre Montpellier. En 2012, il est retourné à Romans, en Fédérale 1. Hormis lors de la saison 2013-2014, gâché par des blessures récurrentes aux ischios, il s’était imposé dans la rotation du club. « Je crois que je me suis encore plus blessé que Romain aux ischios », reconnaît Thomas, pourtant plus jeune de cinq ans que le Lyonnais.

Supporter de luxe

En 2015, il a choisi de redescendre d’un étage, pour rejoindre Annecy, alors promu en Fédérale 2. « En Fédérale 1, les clubs se professionnalisent beaucoup, explique-t-il. Et il devient difficile de concilier le rugby et les études. J’ai fait le choix de continuer à préparer un master 2 finance. La saison dernière, j’avais des cours à Chambéry et je travaillais dans une entreprise à Annecy. » Surtout, autour du lac, il a retrouvé d’anciens camarades, notamment les ailiers et frères Gidel, Kevin et Mickaël. « Le contact est aussi bien passé avec le manager, David Buttay. Quand je me suis engagé, ils étaient encore en Fédérale 3. Je serais venu même si l’équipe n’était pas montée. »

Maintenant, l’ambition est de tirer son épingle du jeu dans une poule particulièrement dense. Dimanche prochain par exemple, Thomas aura face à lui deux anciens pros en troisième ligne : Jérémie Guillot (CSBJ) et Nicolas Bontinck (Lou). « Le premier n’a rien à faire à ce niveau, il pourrait jouer en Pro D2. Et le second, je me rappelle que je le voyais sur le terrain quand je venais voir jouer mon frère. On voit un peu Vienne comme l’ogre de la poule. C’est toujours sympa de jouer des matchs comme ceux-là. »

Il aura en plus peut-être un supporter de luxe, en la personne de son frère, déjà venu à Meyzieu il y a quelques semaines. « Perso, je n’ai pas trop l’occasion de le voir jouer en ce moment, glisse-t-il, envers son aîné qui n’a disputé qu’un match cette saison. J’ai regardé son match à Bordeaux sur internet. Mais la vidéo a planté sur l’essai encaissé, sur lequel il glisse (sourire), et sur l’essai qu’il marque. » Il reste à espérer que Thomas et Annecy tiennent bien sur leurs jambes tout au long de la saison pour terminer à une des quatre premières places, l’objectif affiché.

Par Sébastien FIATTE

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