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Grenoble-Lyon : Silence, on tourne !

Par Nicolas Zanardi
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    Grenoble-Lyon : Silence, on tourne !
Publié le Mis à jour
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Contrairement à la saison dernière, Grenoble n’a pas fait du challenge une priorité, celle-ci étant donnée à la lutte pour le maintien. L’objectif étant partagé par les Lyonnais, ce deuxième derby sur les quatre prévus cette saison sera surtout l’occasion de voir à l’œuvre les espoirs des deux clubs.

S’il existait encore des rêveurs qui espéraient revoir sur la pelouse du stade des Alpes la colonne vertébrale du FCG, ceux-ci peuvent d’ores et déjà aller se recoucher. D’abord parce qu’Arnaud Héguy, Hendrick Roodt, Rory Grice, Charl McLeod, Jonathan Wisniewski ou Gio Aplon pointent - encore - à l’infirmerie. Mais surtout, tout simplement, parce que ces derniers n’ont pas été inscrits sur la liste du Challenge. Logique ? Au vu de la situation en championnat, évidemment. D’autant que les Grenoblois savent pertinemment le prix qu’ils ont payé pour avoir joué à fond leur précédente campagne, conclue par un échec en demi-finale face aux Harlequins l’an dernier. Il faut dire qu’un bon parcours était indispensable la saison précédente, puisque les dirigeants avaient - contrairement à cette année - budgétisé un quart de finale à domicile…

Une erreur que les Isérois n’ont heureusement pas reproduite cette année au vu de finances déjà à flux tendus… Car si le quart de finale joué contre le Connacht avait effectivement donné lieu à un match superbe gorgé d’émotions (« peut-être un des cinq plus beaux de la saison dernière, toutes compétitions confondues », ainsi que nous le soufflait la semaine dernière Jonathan Wisniewski), il fut surtout un boulet à plus long terme. Le manque de profondeur de l’effectif pour jouer sur deux tableaux ayant en effet contraint les entraîneurs à tirer sur la corde des joueurs cités précédemment, les conduisant tous à la blessure. Sans oublier d’autres cadres comme Edwards ou Hunt, et on en passe… De quoi précipiter la fin de saison que l’on sait et le début de celle-ci…

 

Jackman-Mignoni, même combat

Voilà pourquoi, chat échaudé craignant l’eau froide, même un Européen convaincu comme le manager Bernard Jackman a choisi la voie de la sagesse, exemptant ses cadres de la Challenge Cup. Une politique qui sera évidemment aussi celle du Lou de Pierre Mignoni, dont le groupe de trentenaires commence logiquement à tirer la langue, ainsi que l’a suggéré sa fin de match poussive contre Pau. Le point positif ? C’est que si les deux équipes qui pénétreront sur la pelouse du stade des Alpes n’ont strictement aucune intention de se qualifier, on aura au moins le plaisir d’assister aux premiers tours de roue de joueurs issus de la formation française…

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