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Christelle Guillot, maman Chris

Par midi olympique
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    Christelle Guillot, maman Chris
Publié le Mis à jour
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Christelle Guillot est la doyenne, très active, d’une jeune équipe montoise. Éprise de rugby, elle rechigne à lâcher prise.

Christelle Guillot hésite. À 41 ans, cette saison sera-t-elle sa dernière en compétition ? Sa blessure actuelle au genou est une alerte, mais la Montoise, passionnée, ne s’est pas encore faite à l’idée de passer de la compèt’ au bord du terrain. « Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve », préfère-t-elle objecter. D’autant qu’elle « tient encore un match ». Où Christelle va-t-elle puiser cette force ? Cette énergie contagieuse qui dynamise ses jeunes coéquipières qui l’ont affectueusement baptisée « maman Chris ». Car Christelle, dont chacun apprécie les qualités d’ambianceuse-« je suis devenue raisonnable » tempère-t-elle-est aussi maman de deux grands enfants. Ancienne volleyeuse, elle a aimé l’atmosphère du rugby chez les filles de Mont-de-Marsan que Julie Laffargue lui a fait découvrir. Elle a même complété son engagement en entrant dans la structure de l’école de rugby de l’association montoise présidée par Patrick Talès le papa de Rémi. Elle est désormais éducatrice et dirigeante des cadets parmi lesquels évolue son fils aîné.

« Nous inscrire dans la durée »

Le rugby ? C’est devenu pour elle une évidence : « Mon premier entraînement il y a six ans a été un test, et je suis restée. J’aime l’esprit familial qui se dégage du club, la vraie cohésion d’équipe. Le rugby est un sport de contact et les valeurs qu’il véhicule me conviennent. Pour faire face, c’est une véritable organisation, je jongle entre mes enfants et les entraînements tout en m’investissant dans le club. »

La saison dernière, Christelle Guillot a eu la (faible) tentation de dire stop, mais deux critères ont dicté sa décision : « Je n’avais pas atteint les objectifs que je m’étais fixés en termes de jeu. J’ai aussi voulu prolonger d’une année pour retrouver des anciennes qui revenaient. » La voici donc plonger dans l’aventure montoise de la Fédérale 1. Christelle Guillot ne manifeste pas d’inquiétudes particulières, elle croit au développement de l’entité féminine du Stade montois. Elle exprime sa confiance : « Nous allons nous inscrire dans la durée. Autour du nouveau staff il y a une vraie volonté d’évoluer et de progresser. Les jeunes recrues ont envie d’avancer, l’encadrement est bon et un public nous suit. » Et maman Chris n’a pas encore rendu son tablier de joueuse…

Par Gérard Piffeteau

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