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Tarascon sur Ariège, un promu qui étonne

Par Didier Navarre
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    Tarascon sur Ariège, un promu qui étonne
Publié le Mis à jour
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Après avoir retrouvé le plus haut niveau régional l’an dernier, l’UST ambitionnait le maintien. Après cinq journées, le promu collectionne les succès.

Mazères, Caussade, Bressols, Saint-Juéry et Tarascon-sur-Ariège ont fait partie des excellents élèves du précédent championnat de Promotion Honneur. Ces cinq bons élèves ont ainsi gagné le droit d’évoluer cette saison au plus haut niveau régional. Du côté de Tarascon-sur-Ariège, retrouver le plus haut niveau régional était une fierté bien légitime pour un club qui a connu, il y a quarante années, la joie d’évoluer dans le deuxième niveau national français (le groupe B) en 1976-1977 après trois montées successives et un mémorable titre de champion de France Honneur en 1974.

En ce début de saison, le corps dirigeant, ses deux coprésidents Michel Audabram et Georges Pesquié, avait acté, avec l’ensemble des joueurs et l’encadrement, le plus modeste des objectifs : celui du maintien dans une poule particulièrement relevée avec Saint-Girons, Sor-Agout, Canton d’Alban, Montesquieu-Volvestre, etc.

Or, après cinq journées, le promu étonne. Il collectionne les victoires. À ce jour, il en compte quatre dont la dernière sur la pelouse du Toulouse UC (11-6). Avant ce premier succès loin de son stade fétiche du Moulin-Neuf, les Tarasconnais s’étaient brillamment imposés face à Sor-Agout, La Saudrune et Bressols. Le seul écart de route fut face à Saint-Girons (8-32) lors de la deuxième journée.

Une équipe remaniée

Après cinq rencontres officielles, l’UST occupe la deuxième place au classement et ce qui est d’autant plus exceptionnel c’est qu’elle joue actuellement avec une équipe totalement remaniée. Le pack titulaire est actuellement à l’infirmerie. « C’est vraiment étonnant. Par exemple, dimanche, nous avons même été dans l’obligation de faire doubler des joueurs. Trois du pack ont évolué avec la réserve et se sont retrouvés sur le banc avec la première. Au poste de pilier droit, le titulaire vient à peine d’avoir 20 ans. Le troisième ligne, Amid Afkir, a été dans l’obligation de jouer en deuxième ligne, un poste qui lui était pourtant inconnu. En début de saison, on nous voyait jouer le fond du tableau. Pour le moment, nous sommes dans le duo de tête. C’est le résultat du boulot des entraîneurs. C’est un groupe qui vit aussi à l’affectif et à l’amitié. Dans la difficulté, il a cette faculté à se surpasser. On ne sait pas si on conservera cette deuxième place au terme de la phase de classement, mais, pour le moment, on ne boude pas notre plaisir », précise Michel Audabram.

L’autre force de l’UST, c’est l’attachement au maillot rouge et blanc. Au fil des ans, les anciens ont réussi à inculquer ce respect de cette tunique qui affiche plus de cinquante ans d’existence. Cette saison, les glorieux du temps jadis ont de quoi être fiers. Leurs successeurs donnent des couleurs à leur cher maillot.

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