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Claverie, sur courant alternatif

Par midi olympique
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    Claverie, sur courant alternatif
Publié le Mis à jour
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Jean-Baptiste Claverie, l’ouvreur et buteur du TPR, alterne le très bon et le moins bon en ce début de saison. À l’image de sa nouvelle équipe.

Son début de saison est à l’image de celui de Tarbes. Des débuts probants, puis le doute. Contre Massy, Jean-Baptiste Claverie s’est encore fondu dans son nouveau décor. L’ancien Vannetais a connu des déchets, son équipe aussi. Il a eu de belles intentions de jeu, son équipe aussi. Et finalement, comme c’est toujours l’intention qui compte, les Bigourdans se sont rassurés après trois revers consécutifs (16-6). « Moralement, cette victoire nous fait vraiment du bien, confie l’ouvreur du TPR. On était passé vraiment très près contre Limoges et Nevers, puis on était passé complètement à côté à Auch. On avait à cœur de montrer une autre image, de se faire plaisir. »

Du plaisir, les Tarbais en ont pris. Un peu trop parfois, lorsqu’il s’agissait de petits plaisirs personnels. Trop souvent, ils ont privilégié l’exploit individuel alors qu’une simple passe pouvait faire la différence dans les derniers mètres. Quand ils ont opté pour celle-ci, des fautes de main ont annihilé leurs velléités offensives. « Il faut arriver à tenir davantage le ballon en zone de marque, analyse Jean-Baptiste Claverie. On a encore fait quelques en-avant sur des actions qui auraient pu nous permettre de nous mettre à l’abri plus tôt. Il y a encore pas mal de boulot, mais collectivement, nous sommes bien organisés. »

Comme l’ombre d’un doute

Lui-même a parfois mangé quelques surnombres sur les extérieurs. Il s’est aussi précipité sur des transmissions à ses centres. Comme s’il forçait, depuis que tout ne coule plus de source. Au point même que la machine aux 262 points marqués la saison passée ne vienne à s’enrayer. Deux pénalités réussies sur quatre tentatives contre Massy pour le Landais, alors qu’elles étaient toutes dans ses cordes. Contre Nevers déjà, il avait failli dans son domaine de prédilection. « Je ne pense pas que ce soit un souci de confiance, se défend Jean-Baptiste Claverie. Contre Limoges, j’étais plutôt content de moi et à Auch, je n’en manque qu’une. Mais contre Nevers, c’est vrai que la frustration m’a gagné. Quand je m’énerve et que je suis frustré, j’ai tendance à sortir de mes matchs. Il faut que je progresse là-dessus, car c’est important de rester maître de son sujet à l’ouverture. »

Alors qu’il n’avait pas semblé perturbé par son transfert de Vannes à Tarbes, lors d’un début de saison où il marqua tout de même les vingt-quatre points de son équipe à Limoges, le demi d’ouverture de 26 ans subirait-il le contrecoup de sa saison exceptionnelle en Bretagne ? Le statut de meilleur buteur du dernier championnat serait-il lourd à porter ? « Non, ce n’est pas quelque chose qui me perturbe, assure Jean-Baptiste Claverie. Je n’y fais pas attention. Quand tu es ouvreur, tu es de toute façon toujours attendu, car c’est ton rôle de concrétiser les temps forts de ton équipe. Je pense que le meilleur buteur change tous les ans, quel que soit le championnat. Il y a beaucoup d’excellents buteurs en France. Je m’efforce de travailler pour avoir le meilleur taux de réussite possible, mais cette pseudo notoriété ne me gêne pas du tout. » La machine Claverie est pour l’instant branché sur courant alternatif, comme le TPR, mais est très loin d’avoir encore disjoncté.

Par Christophe Pendignon

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